Le Cantilien

mercredi 31 décembre 2008

Le château La Mothe du Barry a fait son marché

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Sud Ouest - 10 déc 2008
Conserves de poissons et confitures maison ont été dégustés avec plaisir dans les chais du château. (photo il) Les samedis 29 et dimanche 30 novembre, ...

mardi 30 décembre 2008

Anizy-le-Château La bourse aux jouets ne prend pas une ride

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L'Union - 11 déc 2008
C'est en famille que l'on est venu à la bourse aux jouets faire des affaires. Dimanche, la 8e édition de la bourse aux jouets a connu un beau succès, ...

lundi 29 décembre 2008

Hyères : Sept ans de restauration sur les remparts du château

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maville.com - 10 déc 2008
La réception des travaux de la tranche 2008, sur l'esplanade du château des seigneurs de Fos qui domine la cité. : Photo Patrick Beaudet La septième tranche ...

dimanche 28 décembre 2008

Villaudric. Vignoble : un trophée d'argent pour le Château La ...

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LaDépêche.fr - 10 déc 2008
C'est devenu maintenant une tradition à l'approche des fêtes de fin d'année, le Château la Colombière ouvre ses portes au public. ...

samedi 27 décembre 2008

Vienne-le-Château C'est déjà Noël à la société Rocha

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L'Union - 11 déc 2008
Les salariés de toutes les succursales de la société Rocha avaient rendez-vous à la salle omnisports de Vienne-le-Château pour le repas de fin d'année. ...

vendredi 26 décembre 2008

Une lecture inédite de Pagnol

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Le Figaro - Il y a 59 minutes
Après La Gloire de mon père et Le Château de ma mère, ce troisième livre sonore vient compléter la saga des Souvenirs d'enfance de l'écrivain d'Aubagne, ...

jeudi 25 décembre 2008

RUGBY / Série Château impressionne

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L'Union - 10 déc 2008
... ex-4e du championnat Ile-de-France 2e série (poule 2), désormais devancé par son vainqueur (Château 4e avec 18 points contre Blanc-Mesnil, 5e, 16). ...

mercredi 24 décembre 2008

La culture amérindienne au menu des Semaines théâtrales du Château ...

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La Voix du Nord - 11 déc 2008
Château Mollack, avenue de Beaupré, Marquise (face à la caserne des pompiers). Spectacles gratuits sur réservation auprès de la Maison du tourisme de ...

mardi 23 décembre 2008

La braderie d'art contemporain, ce week-end, au château de Cysoing

La braderie d'art contemporain, ce week-end, au château de Cysoing
La Voix du Nord - 10 déc 2008
C'est la sixième édition de cette braderie de l'art qui, pour la deuxième fois, bénéficie de l'écrin magique du château de l'abbaye, en plein centre de ...

lundi 22 décembre 2008

Onet-Le-Château. Du théâtre chez vous ?….

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LaDépêche.fr - Il y a 18 heures
La ville d'Onet-le-Château, en collaboration avec la MJC, accueille pour une résidence de création théâtrale « Un Verre de crépuscule », un objet théâtral ...

dimanche 21 décembre 2008

Musée du château des ducs de Wurtemberg , Montbéliard

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Journal des spectacles - 10 déc 2008
Au cœur de la ville de Montbéliard, le château se dresse sur un éperon rocheux. Un lieu chargé d’Histoire, converti aujourd’hui en musée. A découvrir ! ...

samedi 20 décembre 2008

Anizy-le-Château Mylénia et les Meuf'in sur scène samedi

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L'Union - Il y a 21 minutes
Les demoiselles du groupe « Meuf'In » vont mettre de l'ambiance dans la salle des fêtes. Ce samedi 13 décembre, à la salle Marcel-Pagnol à 14 h 30, ...

vendredi 19 décembre 2008

Une rando à Coucy-le-Château

Une rando à Coucy-le-Château
L'Union - Il y a 7 minutes
Perché sur le rebord de son plateau, Coucy domine la vallée de l'Ailette. Au pied des remparts, sur les chemins, il est facile d'évoquer la silhouette des ...

jeudi 18 décembre 2008

Berlin impérial renaît, Berlin-Est disparaît

Berlin impérial renaît, Berlin-Est disparaît
Le Monde - Il y a 18 heures
Les premiers ne voient pas d'un bon oeil ces rêves de château et reprochent aux autorités de vouloir faire disparaître les traces d'un passé gênant. ...

mercredi 17 décembre 2008

D'un château l'autre

D'un château l'autre
DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace - Il y a 6 heures
Après le nul décroché à Amiens lundi (1-1), les hommes de Jean-Marc Furlan ont l'occasion d'enjoliver leur convalescence à travers la parenthèse coupe de ...

mardi 16 décembre 2008

Grand marché de Noël des trois châteaux dès demain

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Sud Ouest - Il y a 6 heures
Ce concours a été ouvert dans chaque région et dans le monde pour saluer les meilleures initiatives d'accueil et d'ouverture au public des châteaux, ...

lundi 15 décembre 2008

Les ours-artistes de Johanna Oras s'invitent au château


Nice-Matin
Les ours-artistes de Johanna Oras s'invitent au château
Nice-Matin - Il y a 11 heures
Avec l'exposition proposée par Johanna Oras, au Château-musée, la fête de Noël devient vraiment fantastique, magique ! S'il est un jouet qui évoque les Noël ...

dimanche 14 décembre 2008

Le Fauga. Michel Roty expose au Château de la Mandre


LaDépêche.fr
Le Fauga. Michel Roty expose au Château de la Mandre
LaDépêche.fr - Il y a 4 heures
Le Château de la Mandre » héberge ce mois-ci une exposition intitulée les « Folies Végétables » de Michel Roty. L'artiste développe sa démarche plastique au ...

samedi 13 décembre 2008

Vins : la cave de Paul Bocuse révèle ses secrets


Le Figaro
Vins : la cave de Paul Bocuse révèle ses secrets
Le Figaro - Il y a 35 minutes
Le sommelier s'engage dans une allée et attrape précautionneusement un flacon poussiéreux de Pomerol du prestigieux château Pétrus 1966. Un peu plus loin, ...

vendredi 12 décembre 2008

Château-Porcien Le Gdam à Chantilly

Château-Porcien Le Gdam à Chantilly
L'Union - 15 nov 2008
Pour fêter les 35 ans de l'association, le Gdam Château-Chaumont-Porcien a convié ses adhérents à passer une journée dans le cadre prestigieux du château de ...

jeudi 27 novembre 2008

dimanche 23 novembre 2008

vendredi 21 novembre 2008

jeudi 20 novembre 2008

dimanche 16 novembre 2008

samedi 15 novembre 2008

samedi 30 août 2008

Château de Vallière

Le château de Vallière se trouve à Mortefontaine (Oise). Il a été construit en 1894 pour Agénor de Gramont (1851-1925), duc de Gramont, et la duchesse, née Marguerite de Rothschild dans le Grand Parc du vaste domaine de Mortefontaine, qui avait appartenu à Joseph Bonaparte. Ce domaine avait été acquis par le duc de Gramont en 1890 de Mme Corbin, petite-nièce de la baronne de Feuchères, héritière du dernier prince de Condé.
Château de Vallière.
Château de Vallière.

Le domaine, situé au nord de la route venant de Plailly et allant à Fontaine-Chaalis ou Ermenonville, s'étend sur plus de 1.500 hectares. Il comprend les vestiges d'un ancien parc à fabriques aménagé vers 1780 pour le financier Louis Le Peletier de Morfontaine, ainsi que quatre étangs, peints par Watteau et par Corot, dont le plus vaste est le lac de l'Épine auprès duquel est construit le château. Le parc, assez fortement vallonné, est traité à l'anglaise. Il comprend le pavillon de Vallière, qui servait de rendez-vous de pêche et de lieu de fêtes, ainsi que de nombreux vestiges.

Le château offre une silhouette néo-gothique avec des façades Renaissance inspirées des châteaux du Val-de-Loire. Il comprend une chapelle, un théâtre et trente chambres qui avaient été pourvues de tout le confort moderne, chacune comportant une salle de bains avec WC. Il est décoré des portraits de famille des Gramont, les plus récents par Giovanni Boldini et Philip Alexius de Laszlo et de meubles provenant du sac de Pékin.

Le domaine comprenait également un chenil, une faisanderie, des serres d'orchidées, un haras et de superbes écuries. Dans le parc, on trouve un monument commémoratif érigé par la Maison de Gramont à ses morts de la Première Guerre mondiale.

Un service d'omnibus fut établi par le duc de Gramont entre la gare et le château, comportant seize chevaux gris attelés par cinq et menés par des postillons coiffés d'un haut-de-forme.

A Vallière, le duc de Gramont organise des chasses au faisan, au canard ou au cerf tandis que la duchesse fait représenter des pièces d'Eugène Labiche ou des tableaux vivants.

De la terrasse de Vallière, Marcel Proust, venu assister, le 14 juillet 1904, aux fiançailles d'Armand de Gramont avec Élaine Greffulhe, apercevra, par-dessus les étangs et les frondaisons, les tours de la cathédrale de Senlis.

Les façades et les toitures du château sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Liens externes [modifier]

* Cartes postales anciennes sur le domaine de Vallière

jeudi 28 août 2008

Château de Pierrefonds

Le château de Pierrefonds est un imposant château fort situé à Pierrefonds à la lisière sud-est de la forêt de Compiègne, au nord de Paris, entre Villers-Cotterêts et Compiègne, dans le département de l'Oise.

Le château de Pierrefonds présente la plupart des caractéristiques de l'ouvrage défensif du Moyen Âge. Il est classé monument historique depuis 1848, et géré par le Centre des monuments nationaux[1].
Entrée principale.
Entrée principale.

Le château en Juillet 2008.
Le château en Juillet 2008.
Sommaire
[masquer]

* 1 Histoire
o 1.1 XIVe siècle
o 1.2 XVIIe siècle
* 2 XIXe siècle
o 2.1 Un monument à redécouvrir
* 3 Médias
* 4 Notes
* 5 Galerie
* 6 Voir aussi
o 6.1 Articles connexes
o 6.2 Liens externes

Histoire [modifier]

Au XIIe siècle, un château s'élevait déjà au lieu-dit « Le Rocher » de Pierrefonds. On suppose qu'il était à l'origine uniquement composé de bois, comme les tout premiers château fort du Moyen-Âge.

XIVe siècle [modifier]

Trois siècles plus tard, en 1392, le roi Charles VI érige le comté de Valois – dont Pierrefonds fait partie – en duché et le donne à son frère Louis d'Orléans. Ce dernier offre le premier château aux Sœurs de Saint-Sulpice et, de 1393 à sa mort en 1407, fait construire un nouvel édifice par l'architecte de la cour, Jean le Noir, à l'emplacement actuel.

XVIIe siècle [modifier]

En mars 1617, dans les débuts troublés du règne de Louis XIII, le château est la propriété de François-Annibal d'Estrée (frère de la belle Gabrielle d'Estrée), membre du « parti des mécontents » mené par Henri II de Bourbon-Condé, prince de Condé. Le château est assiégé et pris par les troupes envoyées par Richelieu, secrétaire d'État à la guerre. Son démantèlement est entrepris mais n'est pas mené à son terme en raison de l'ampleur de la tâche. Les ouvrages extérieurs sont rasés, les toitures détruites et des saignées sont pratiquées dans les tours et les courtines.

XIXe siècle [modifier]
Vue des ruines du château avant sa restauration.
Vue des ruines du château avant sa restauration.

Vue du château vers 1910.
Vue du château vers 1910.

Vue générale du château en 2004.
Vue générale du château en 2004.


Le château restera en ruines pendant plus de deux siècles. Napoléon Ier le rachète en 1810 pour moins de 3 000 francs. Au cours du XIXe siècle, l'engouement pour le patrimoine architectural du Moyen Âge le fait devenir une « ruine romantique » : en août 1832, Louis-Philippe y offre un banquet à l'occasion du mariage de sa fille Louise avec Léopold de Saxe-Cobourg Gotha, premier roi des Belges. Comme d'autres artistes, Corot représente les ruines à plusieurs reprises entre 1834 et 1866.

Le prince président Louis-Napoléon Bonaparte le visite en 1850. Sur les conseils de Prosper Mérimée, Napoléon III, devenu empereur, demande en 1857 à l'architecte Eugène Viollet-le-Duc d'entreprendre sa restauration.
Une anecdote raconte que l'empereur hésitant entre la restauration du château de Pierrefonds et celle d'un autre château, Eugénie Bonaparte lui proposa un tirage au sort, dont sortit le nom de Pierrefonds. Et pour cause : pour satisfaire sa préférence, elle aurait écrit ce nom sur les deux papiers du tirage.
Il n'est alors question que d'une simple remise en état des parties habitables (donjon et annexes), les ruines « pittoresques » devant subsister pour le décor. En 1861, le projet prend de l'ampleur : le souverain désire cette fois-ci en faire une résidence impériale, le château doit donc être entièrement recontruit. Les travaux, qui auront coûté cinq millions de francs de l'époque (dont quatre millions ont été prélevés sur la liste civile de l'Empereur), seront arrêtés en 1885, six ans après la mort de Viollet-le-Duc. Le départ de Napoléon III interrompra la reconstruction. Faute d'argent, la décoration des salles reste inachevée.
Salle des Preux.
Salle des Preux.

Cour d'honneur du château vers 1910
Cour d'honneur du château vers 1910

Viollet-le-Duc fera pour l'intérieur un travail d'invention et de re-création beaucoup plus que de restauration. Il imaginera comment aurait dû être le château, sans se baser sur l'histoire stricte de l'édifice. La cour intérieure avec ses galeries Renaissance, tout autant que les peintures polychromes d'inspiration médiévale témoignent de son éclectisme et de sa liberté d'interprétation.
On reconnait par contre dans l'architecture extérieure son excellente connaissance de l'art castral du XIVe siècle.[2] L'architecte s'offrira cependant dans le parc et les fortifications un éventail éclectique des constructions défensives des autres époques. Demeurant au pied du Château dans la "tour Viollet-le-Duc", l'architecte a laissé libre cours à une inspiration très personnelle. Il a même croqué son chat, qui se retrouve en fonte sur les toits du château.
Ce travail n'est pas sans rappeler celui effectué par Viollet-le-Duc au château de Roquetaillade.
Mort avant la fin du chantier, c'est son gendre qui terminera la reconstruction, bien que le château ne soit déjà plus habité

Si ses détracteurs lui ont reproché cette réinvention d'une architecture néo-médiévale, qui prenait de larges libertés avec la vérité archéologique, Viollet-le-Duc a fait montre dans cette reconstruction d'un exceptionnel sens de l'élévation et de la volumétrie et d'une incontestable sensibilité du site.[3]

Un monument à redécouvrir [modifier]

Au terme d'une période de désaffection qui a vu diminuer le nombre de ses visiteurs (100 000 en 2000), le domaine est dirigé depuis 2003 par l'énergique [réf. nécessaire] conservatrice Isabelle de Gourcuff. La galerie des gisants a fait l'objet d'une nouvelle scénographie après l'affectation définitive des sculptures en plâtre provenant, pour la plupart, de la nécropole de la basilique de Saint-Denis.[4]
Représentant des personnages étroitement liés à la monarchie française, elles avaient été commandées par le roi Louis-Philippe pour le Musée national du château de Versailles.
D'autres parties du château sont réouvertes, dont l'exposition de la collection Monduit, en cuivre martelé. Le parc, de son côté, fait l'objet d'un programme de restauration, la construction d'engins de siège y est en cours.

Le domaine peut être visité gratuitement comme quatorze autres monuments nationaux du 1er janvier au 30 juin 2008.

Médias [modifier]

Le château sert fréquemment de lieu de tournages de films: Les Visiteurs (1993), Jeanne d'Arc (1999), etc.

Notes [modifier]

1. ↑ Pierrefonds sur le site du Centre des Monuments nationaux
2. ↑ Viollet-le-Duc était un ancien militaire, auteur d'ouvrages reconnus sur les fortifications.
3. ↑ Des qualités que l'on retrouve par ailleurs dans deux autres reconstructions majeures: la cité de Carcassonne et le site de Vézelay.
4. ↑ Scénographie Hélène Richard et Jean-Michel Quesne Article de Michèle Leloup dans L'Express du 3/08/2006

Galerie [modifier]
Information Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Vue des ruines du château avant sa restauration.


Plan du château actuel.


La tour nord-est restaurée.


L'entrée principale vue depuis la cour extérieure.


Le château et le lac.


Entrée principale.

Cour intérieure.


Cour intérieure.


Cour intérieure : le donjon et l'escalier à vis.


Cheminée.




Détail de boiserie.




Vue depuis le château.


Crypte.


Panorama de la cour et de l'entrée.

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

* Description du château de Pierrefonds par Eugène Viollet-le-Duc

Liens externes [modifier]
commons:Accueil


Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le château de Pierrefonds.

* Site officiel du Château de Pierrefonds
* Le château de Pierrefonds sur www.casteland.com
* Article et photos sur le château de Pierrefonds
* Diaporama sur le château de Pierrefonds

mardi 26 août 2008

Château de Trie

Le château de Trie se situe dans la commune de Trie-Château dans le département de l'Oise, à soixante kilomètres au nord-ouest de Paris.

Historique [modifier]

Le château primitif a été construit par les rois de France pour lutter contre les Normands. Il est considérablement agrandi vers 1620 par le duc Henri II de Longueville qui en fait une demeure de plaisance.

Au XVIIIe siècle, il se présente comme une suite de corps de bâtiments comprenant le château-vieux (trois ailes médiévales) et le château-neuf, du XVIIe siècle.

De ce vaste château il subsiste une partie du château-vieux où aurait séjourné Jean-Jacques Rousseau, et un escalier Renaissance.

Le château, transformé en maison bourgeoise, fut dans la seconde moitié du XIXe siècle la propriété de Joseph-Arthur de Gobineau. C'est aujourd'hui l'hôtel de Ville.

L'ensemble est inscrit partiellement à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

dimanche 24 août 2008

Château de Nointel

Le château de Nointel est situé à Nointel dans l'Oise.

Le propriétaire est le chanteur compositeur français Renaud Siry, a été construit en 1904 et terminé en 1910. C'est le troisième construit à cet emplacement, les deux précédents ayant brûlé pendant des guerres.

C'est dans ce château que Louis Béchameil de Nointel a créé la Sauce béchamel.

Le propriétaire Renaud Siry a ouvert en 1986 le Musée de l'Autominiature dans ce château, inauguré par Jean-Pierre Beltoise. Plus de 5000 voitures de collection y sont rassemblées.

Homonyme [modifier]

Attention de ne pas confondre avec le château de Nointel dans le Val-d'Oise.

Liens externes [modifier]

* Musée de l'Auto miniature

vendredi 22 août 2008

Château Mont-Royal

Le château Mont-Royal est un château édifié à La Chapelle-en-Serval (Oise) par l'architecte Guillaume Tronchet pour le compte du compositeur Fernand Halphen.

Après avoir rejeté le projet de style anglo-normand de l'architecte René Sergent, puis un premier projet de style médiéval (dessins au Musée d'Orsay), le commanditaire a fixé son choix sur le second projet de Guillaume Tronchet : un château de style Louis XVI célébrant la chasse à l'extérieur et la musique à l'intérieur.

Sur les façades, des bas-reliefs dûs à G. Gardet célèbrent les plaisirs de la chasse. L'intérieur comprend notamment un théâtre, réplique de celui de l'Opéra-Comique.

Edifié de 1907 à 1911, le château est une grande réussite architecturale. Durant la Seconde Guerre mondiale, le château est pillé et vidé de son mobilier. En 1989, J.P.Hermier l'achète aux descendants de Fernand Halphen et le transforme en hôtel, qui ouvre ses portes en 1990. En juin 1992, le groupe des hôtels Concorde acquiert l'ensemble de la propriété.

mercredi 20 août 2008

Château du Meux

L'histoire du Château [modifier]

Le château tel qu'on le voit aujourd'hui n'est pas le premier château du Meux. Un château féodal semble avoir été construit au XIIe siècle dans le village, sur les collines de La Bruyère. Certains affirment qu'il aurait été détruit au XVe siècle sur ordre de Charles VII car il aurait été conquis précédemment par les Anglais et les Bouguignons.

Jean de Rouville, seigneur du Meux, lance la constrution du nouveau château qui sera achevée en 1637 par son fils. Parmi les architectes possibles, on cite François Mansart (1598-1666) et Sébastien Bruand (?-1670).

Les différents propriétaires furent : Louis Marie de Rouville (à partir de 1708), le comte de la Mothe-Haudancourt (1720), Jacques-François de Maleissye (1738), C-F Laurès (1747), M. Viat (1791), Sophie Viat (1804), filles de Sophie Viat (1830), Jeanne-Valérie Poulain de la Bigne(1875), Comtesse d'Evry (1908), Hector Sirot (1942), M et Mme Darmon (1976).

Le château et ses dépendances [modifier]

Le bâtiment [modifier]

Le chateau est composé d'un seul corps de bâtiment de 32 m de longueur, entre parc et jardin, orienté sensiblement nord-sud. Les façades extérieures sont en briques et pierres. La triple harmonie de la pierre blanche, de la brique rose et de l'ardoise bleue est caractéristique de la construction de cette époque. Les fenêtres, cinq à chaque niveau sur chacune des deux façades, sont encadrées par des pierres appareillées. La toiture est en ardoises ; la couverture est posée sur une charpente particulièrement remarquable dessinant un "comble à surcroît".

Distribution intérieure [modifier]

Le vestibule central sépare le rez-de-chaussée en deux parties distinctes : à gauche, les pièces de réception en enfilade, à droite la cuisine et les pièces réservées au personnel, desservies par un corridor. ces pièces ont une hauteur sous plafond de 4,60 m. L'élément le plus intéressant de l'architecture est l'escalier voûté en briques et pierre composé de deux volées droites de sens opposé réunis par des paliers rectangulaires (un repos et un palier par étage). Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (comme les façades et la toiture).

Les dépendances [modifier]

Le parc contenait plusieurs bâtiments secondaires dont il en reste l'essentiel encore aujourd'hui.

La maison du jardinier est attestée dès 1747. Elle était en ruine en 1976 et fut rasée.

L'ancienne chapelle-orangerie, d'une superficie de 35 m2, était la chapelle particulière des seigneurs du Meux. Il existe une correspondance de M. Laurès avec le cardinal Estienne René Potier demandant en mai 1757 l'établissement de cette chapelle.

Les communs datent vraisemblablement du XVIIIe siècle, mais ont été complétés de bâtiments construits un siècle plus tard.

La grange est un beau bâtiment de 8m de haut et 25m de long, couvert de tuile. La grange actuelle date sans doute de la deuxième moitié du XIXe siècle, même si une grange est citée dans les textes du XVIIe siècle.

Le parc [modifier]

Le parc du Château s'étend sur près de 7 ha ; il est entièrement clos. Il était à l'origine dessiné comme un parc à la française divisé en parterre avec quatre avenues d'arbres (Ornes et chênes) de droite et de gauche (1791). Certains attribuent dès le début du XiXe siècle le dessin du parc à Le Nôtre. Cette organisation a disparu il y a 150 ans et les arbres poussent désormais librement sur les côtés de la pelouse centrale. Sur l'autre façade du chateau, du côté de la grande rue, se trouve un autre jardin, plus petit, sur le modèle des jardin anglais avec un cheminement principal en ovale ainsi que des bosquets. Au centre de la pelouse, un tulipier de Virginie de plus de 30 mètres, sans doute vieux de plus de 200 ans et cité parmi les plus beaux arbres de l'Oise.

Références [modifier]

Le château du Meux - Jacques Darmon (1999)

Anciennes demeures et vieux logis de l'Aisne, de la Somme et de l'Oise - J Lamiot (1989) - Editions d'art / Archives départementales de l'Oise (US 40)

Le château du Fayel et ses seigneurs - Abbé Emile Morel (1895) - Archives départementales de l'Oise (n°793)

Histoire du Meux : commission historique de la Commune du Meux (1982) - Archives départementales de l'Oise (9677 Br - 3 BR 885)

lundi 18 août 2008

Château d'Ermenonville

Le premier château d’Ermenonville, dans l’Oise, a été construit en 987 à l’époque d’Hugues Capet, sur la villa d’Irminon, l’évêque de Senlis.

Au Moyen Âge, le château est entre les mains de seigneurs féodaux.

Au XVe siècle, le roi Louis XI y séjourne parfois.

A la fin de XVIe siècle, le roi Henri IV qui vient souvent se reposer à Ermenonville fait acheter le château par son fidèle cavalier à la jambe de bois Dominique de Vic. Il vient y retrouver parfois Gabrielle d’Estrées.

Au XVIIIe siècle le château est transformé sur les fondations de l’ancien château-fort. Moderne et classique, il garde cependant des influences de l’époque médiévale avec ses deux tours situées sur les côtés. En 1754, le château est vendu au collecteur des impôts du roi Louis XV, René Hatte. En 1763, Le marquis René de Girardin, gendre de René Hatte hérite du château. Ildessine et finance le nouveau jardin à l’anglaise. Il aménagea le parc d’après les suggestions du philosophe Jean-Jacques Rousseau dont 'La Nouvelle Héloïse' l’avait fortement marqué. De l’Europe entière les visiteurs viennent admirer les jardins qui entourent le château.

En 1778, Jean-Jacques Rousseau y passe six semaines et y meurt le 2 juillet, lors d’une promenade. René de Girardin le fait enterrer dans l’île des peupliers dans le parc du midi. Cette présence illustre attirera des touristes de marque tels que la reine Marie-Antoinette, le Roi de Suède Gustave III, Benjamin Franklin, Robespierre, Mirabeau, Danton, Saint-Just, Camille Desmoulins.

Pendant le Révolution, Ermenonville est temporairement renommée... Jean-Jacques Rousseau. En 1794 un décret imposera le transfert des cendres de Rousseau au Panthéon de Paris.

En 1800, Napoléon Ier Bonaparte vient chasser le lapin dans le parc du château et la forêt. En 1880 le château et le domaine sont vendus au prince Radziwill. Il fait disparaître la maison de Rousseau ainsi que la tour Gabrielle où Henri IV et Gabrielle d’Estrées avaient l’habitude de se rencontrer. Son fils, Léon Radziwill devient maire d’Ermenonville en 1914.

En 1938, Nélie Jacquemart-André qui avait acheté le parc du midi en fait don à l’Institut de France. Il devient le Parc Jean-Jacques Rousseau.

En 1942, le château et le Parc au Nord sont achetés par Ettore Bugatti. À sa mort en 1947, ce domaine revient à la famille Bugatti. Plusieurs automobiles Bugatti dont les célèbres Bugatti Royale sont alors abritées dans les dépendances du château.

En 1964, le domaine du château est acquis par un groupe financier qui le morcelle aussitôt. Mais André Malraux, alors ministre de la culture, fait classer le château et le parc au nord en Monument historique.

Le château devient ensuite maison de retraite, restaurant...

En 1991, le château est acheté par Les Hôtels Particuliers du groupe de Philippe Savry. Il est réaménagé en hôtel de prestige.

Le château sert de lieu de tournage des films au cinéma Les Visiteurs (1993) de Jean-Marie Poiré ,Les Visiteurs 2(1998), Arlette (1997) de Claude Zidi, Belle Maman (1999) de Gabriel Aghion.

Liens externes [modifier]

* Annonce de la vente du château d’Ermenonville, en 1752 (sur Gallica).
* Château d’Ermenonville (Base Mérimée)

samedi 16 août 2008

Château de Compiègne

Histoire [modifier]

Le palais royal mérovingien [modifier]

Quatre palais se sont succédé à Compiègne. Le plus ancien remonte au début de la dynastie mérovingienne et datait vraisemblablement du règne de Clovis.[1]. Il était probablement construit en bois et son emplacement est malaisé à déterminer.

De nombreux actes officiels sont datés de Compiègne, ce qui semble indiquer que les Mérovingiens y passaient du temps. C'est dans ce « palais royal »[2] de Compiègne que meurt Clotaire Ier en 561, au retour d'une chasse à Saint-Jean-aux-Bois. C'est à Compiègne que Clotaire II fait la paix avec son neveu Théodebert II en 604. Dagobert Ier y réunit en 633 le parlement qui décide de la fondation de la basilique de Saint-Denis et c'est au palais de Compiègne qu'était conservé son trésor, partagé en 639 entre ses successeurs.

Sous les Carolingiens, Compiègne est fréquemment le lieu de réunion des « assemblées générales » d'évêques et de seigneurs et, à partir du règne de Pépin le Bref, devient un lieu important sur le plan diplomatique : c'est là qu'en 757, Pépin accueille, au milieu d'une grande assemblée, une ambassade de l'empereur de Constantinople Constantin V Copronyme et qu'il reçoit l'hommage du duc de Bavière, Tassilon III. C'est là aussi que Louis le Pieux réunit plusieurs assemblées dont deux, en 830 et 833, tentent de le pousser à l'abdication.

Le palais de Charles le Chauve [modifier]

Charles le Chauve établit progressivement à Compiègne le siège de son autorité royale puis impériale. En 875, il y reçoit une ambassade de l'émir de Cordoue, Muhammad Ier, qui apporte de riches présents convoyés à dos de chameau. Sacré empereur à Rome à la Noël 875, Charles fonde en 877 l'abbaye Notre-Dame de Compiègne[3] qu'il établit à l'emplacement de l'ancien palais mérovingien, tandis que lui-même se fait construire un nouveau palais situé vers l'Oise, auquel l'abbaye sert de chapelle impériale, sur le modèle du palais que son grand-père Charlemagne avait créé à Aix-la-Chapelle.

Le fils de Charles le Chauve, Louis II le Bègue, est intronisé et sacré à Compiègne en 877, dans la chapelle palatine, où il est enterré deux ans plus tard, en 879. C'est là qu'est sacré Eudes, duc de France, fils de Robert le Fort, proclamé roi en 888 par l'assemblée des grands de préférence à Charles le Simple, trop jeune. Devenu roi à son tour, ce dernier séjourne fréquemment à Compiègne qui reste la principale résidence des souverains de la deuxième race. C'est là que meurt le dernier des Carolingiens, Louis V, en 987.

Les Capétiens continuent à fréquenter Compiègne, mais le palais perd progressivement son rôle politique. Le développement de la ville de Compiègne les conduit à aliéner peu à peu l'ancien domaine royal au profit de la population[4]. Philippe Auguste renforce les murailles de la ville et fortifie le vieux palais carolingien en érigeant un donjon pour mieux contrôler l'Oise.

Le processus d'aliénation du domaine royal s'achève sous Saint Louis. Seule la grande salle et la tour de l'ancien palais sont conservées comme siège et symbole de l'administration militaire et féodale, mais les grandes assemblées doivent désormais se tenir à l'abbaye Saint-Corneille. Le roi ne conserve à Compiègne qu'une modeste résidence en lisière de la forêt, au lieu-dit Royallieu[5].

Le palais médiéval [modifier]

Charles V édifie vers 1370 un château à l'origine du palais actuel. En 1358, alors qu'il n'est encore que régent du royaume, il a réuni à Compiègne, dans l'ancien palais carolingien, les états généraux et éprouvé le manque de sécurité du logis de Royallieu, en lisière de forêt. Il décide alors de bâtir un nouveau château sur un terrain qu'il rachète en 1374 aux religieux de Saint-Corneille, à qui Charles le Chauve l'avait vendu. Il faut faire abattre les maisons qui s'y trouvent et les travaux ne sont pas terminés lorsque Charles V meurt en 1380. C'est ce château qui, agrandi au fil des siècles, va donner naissance au palais actuel. N'en subsistent que quelques faibles vestiges, noyés dans la maçonnerie du bâtiment.

C'est dans ce château que Charles VI réunit les états généraux de 1382. Les rois séjournent fréquemment à Compiègne avec une interruption au XVe siècle, la ville tombant aux mains des Bourguignons entre 1414 et 1429. Charles VII, qui vient de se faire sacrer à Reims, y fait son entrée solennelle le 18 août 1429 et y séjourne pendant douze jours, inaugurant la tradition du séjour du roi à Compiègne au retour du sacre, qui sera observée par presque tous les monarques jusqu'à Charles X inclus. Il ne revient à Compiègne, accompagné du dauphin, le futur Louis XI, qu'en 1441, pour trouver un château très endommagé au cours de différents sièges, qu'il fait remettre en état et agrandir en 1451, à l'occasion d'un séjour prolongé.

Charles VIII et Louis XII font plusieurs séjours à Compiègne. François Ier, qui y vient fréquemment, fait améliorer les bâtiments et se préoccupe de l'aménagement de la forêt. Son fils, Henri II, qui y séjourne pour des durées généralement plus longues, fait décorer la Porte-Chapelle, percée dans le rempart de la ville pour donner accès à la cour de la chapelle du château.

Charles IX est à l'origine de la création d'un « jardin du Roi » d'environ 6 hectares[6], qui constitue l'amorce du futur parc. Les troubles des guerres de Religion sont peu propices à de longs séjours royaux à Compiègne. Henri III doit renoncer à tenir à Compiègne les états généraux de 1576[7], mais c'est en l'église de l'abbaye Saint-Corneille que son corps est transporté pour y être inhumé après son assassinat en 1589[8], Compiègne étant alors la seule ville royale à être encore « au roi ».

Le château de Compiègne, inoccupé et mal entretenu durant les guerres de Religion, est devenu inhabitable. Lorsque Henri IV vient à Compiègne, il préfère loger en ville, tandis que l'atelier des monnaies est installé dans le château en 1594. Toutefois, à partir de 1598, les travaux de réparation commencent. Quand Louis XIII vient pour la première fois à Compiègne, en 1619, il trouve le séjour si agréable qu'il y revient trois fois dans l'année. En 1624, il s'y installe d'avril à juillet et reçoit au château une ambassade du roi d'Angleterre Jacques Ier ainsi que les délégués des Provinces-Unies. Lors de son dernier séjour, en 1635, Louis XIII ordonne la réfection totale des appartements du Roi et de la Reine, réalisée sous la régence d'Anne d'Autriche.

Sous Louis XIV l'exiguïté du château amène à construire en ville des bâtiments pour la grande et la petite chancellerie, les écuries du Roi et de Monsieur, des hôtels pour les ministres et leurs bureaux, car Compiègne est, avec Versailles et Fontainebleau la seule demeure royale où le Roi réunisse le Conseil. Pour autant, Louis XIV considère avant tout Compiègne comme un séjour de repos et de détente. Il aime à y chasser et fait tracer le grand octogone et 54 routes nouvelles et construire des ponts de pierre sur les ruisseaux.
L'Électeur Maximilien-Emmanuel de Bavière séjourne à Compiègne de 1708 à 1715.
L'Électeur Maximilien-Emmanuel de Bavière séjourne à Compiègne de 1708 à 1715.

En 1666 a lieu le premier camp de Compiègne, premier d'une série de seize grandes manœuvres militaires, dont le dernier se tiendra en 1847, destinées à la formation des troupes et de leurs chefs, à l'éducation des princes et au divertissement de la Cour et du peuple. Le plus important de ces camps est celui de 1698 où, selon Saint-Simon, « l'orgueil du Roi voulut étonner l'Europe par la montre de sa puissance [...] et l'étonna en effet ».

Après 1698, Louis XIV ne revient plus à Compiègne. Le château reste inoccupé pendant dix ans. D'octobre 1708 à mars 1715, il accueille l'Électeur de Bavière Maximilien II Emmanuel, mis au ban de l'Empire et à qui son allié Louis XIV offre asile et protection à Compiègne.

La reconstruction du château au XVIIIe siècle [modifier]

Louis XV arrive pour la première fois à Compiègne le 4 juin 1728. Le jeune roi a choisi de s'établir au château pendant qu'est réuni à Soissons le congrès qui discute de la paix avec l'Espagne. Louis XV prend un grand plaisir à chasser dans la forêt. Dès lors, chaque année, à l'été, il va passer un à deux mois à Compiègne.

L'incommodité du château, ensemble de bâtiments sans unité, sans plan d'ensemble, mal reliés entre eux et trop petits[9] devient manifeste. Après une campagne d'aménagements intérieurs (1733), des travaux d'agrandissement sont réalisés sous la direction de Jacques V Gabriel de 1736 à 1740.

Entre 1740 et 1751, plusieurs projets de reconstruction totale sont présentés. Tous sont éclipsés par celui qu'Ange-Jacques Gabriel présente en 1751 : immédiatement agréé, il est aussitôt mis à exécution. Malgré les travaux, Louis XV continue de venir souvent à Compiègne, où il aime à chasser. C'est là qu'il choisit d'accueillir le 14 mai 1770 l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, venue épouser le dauphin, futur Louis XVI. La mort de Louis XV n'interrompt pas les travaux, qui sont poursuivis à partir de 1776 sous la direction de Louis Le Dreux de La Châtre, élève d'Ange-Jacques Gabriel avant de devenir son collaborateur. Il achève la reconstruction du château en respectant scrupuleusement les plans de son maître. L'ensemble – gros œuvre et décors – est achevé en 1788.

Louis XVI vient très peu à Compiègne. Il y séjourne une première fois en 1774, peu après son accession au trône, et, conformément à la tradition, s'y arrête en 1775 trois jours en allant à Reims et trois jour en en revenant. Par la suite, il n'y fait que quelques brefs séjours de chasse. L'accélération des travaux, à la suite de décisions prises par le Roi et la Reine en 1782, rendait au demeurant le château difficilement habitable. Louis XVI et Marie-Antoinette ne virent pas leurs appartements terminés.

L'assemblée des notables de 1787 juge les dépenses effectuées à Compiègne excessives. Sous la Révolution, le mobilier est vendu, comme celui des autres résidences royales (mai-septembre 1795). En 1799, une première section du Prytanée militaire est installée au château. Avec d'autres éléments, elle forme l'École des Arts et Métiers, qui occupe le bâtiment jusqu'en 1806.

Après la Révolution [modifier]

Le 12 avril 1807, par un décret daté de Finckenstein, Napoléon Ier ordonne la remise en état du château. L'architecte Louis-Martin Berthault est chargé de la direction des travaux. Ceux-ci consistent en la mise hors d'eau du bâtiment et en de considérables travaux de réaménagement intérieur et de décoration[10]. Une grande galerie (galerie de Bal) est notamment créée dans une aile de la cour des Cuisines à partir de 1809. Le jardin est entièrement replanté et une continuité est créée avec la forêt, le mur d'enceinte étant remplacé par une grille.
Charles IV d'Espagne, déposé par Napoléon Ier, est détenu à Compiègne pendant quelques mois en 1808.
Charles IV d'Espagne, déposé par Napoléon Ier, est détenu à Compiègne pendant quelques mois en 1808.

Dans l'ancienne aile de la Reine, Berthault commence par aménager sommairement un appartement destiné au logement d'un roi étranger, qui ne tarde pas à recevoir Charles IV d'Espagne, qui arrive à Compiègne le 18 juin 1808, après avoir été contraint d'abdiquer. Il y reste jusqu'en septembre avant d'être transféré à Marseille.

Napoléon accueille à Compiègne l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, future impératrice, le 27 mars 1810 pour leur première rencontre. La Cour revient à Compiègne après le mariage, célébré à Paris. Elle y retourne l'été suivant, le couple impérial étant accompagné, cette fois-ci, du roi de Rome. En 1813, le château abrite provisoirement le roi de Westphalie Jérôme Bonaparte et la reine Catherine.

Le 1er avril 1814, le château est vaillamment défendu par le major Otenin. Peu après, Louis XVIII, sur le chemin de Paris, choisit de s'y arrêter quelques jours pour analyser la situation avant de faire son entrée dans la capitale (29 avril - 2 mai 1814)[11]. Dans les années qui suivent, les princes et les princesses de la famille royale viennent fréquemment à Compiègne, mais toujours pour de brefs séjours d'un à deux jours, parfois même une nuit ou quelques heures, à l'occasion d'une chasse, avec une très petite suite.

Charles X fait son premier séjour à Compiègne comme roi de France du 8 au 10 novembre 1824, accompagné d'une suite nombreuse. Du 24 au 27 mai 1825, il s'y arrête sur le chemin de Reims et, au retour, séjourne au château, selon l'usage, du 1er au 13 juin. Il y vient ensuite fréquemment pour de brefs séjours de chasse, en dernier lieu du 24 au 29 mai 1830.
Le règne de Napoléon III marque une période faste pour le château de Compiègne.
Le règne de Napoléon III marque une période faste pour le château de Compiègne.

Louis-Philippe vient pour la première fois à Compiègne en 1832 pour préparer le mariage de sa fille aînée Louise avec le roi des Belges Léopold Ier, qui est célébré au château le 9 août 1832.

Après la Révolution de 1848, Compiègne devient domaine national. Le Prince-Président, Louis-Napoléon Bonaparte, s'y rend en février 1849 à l'occasion de l'inauguration de la ligne de chemin de fer Compiègne-Noyon. Devenu Empereur, il revient y passer une dizaine de jours du 18 au 28 décembre 1852, avec une suite d'une centaine de personnes. La Cour revient à Compiègne en 1853 et 1855, mais ce n'est qu'en 1856 que commence la série des « Compiègne », c'est-à-dire un séjour d'un mois à un mois et demi chaque automne[12], pour les chasses en forêt, avec organisation des invités en « séries » d'une centaine d'invités chacune. Il y avait généralement quatre séries[13]. L'étiquette est réduite à son minimum, les invités jouissant d'une large indépendance.

En 1870 et 1871, le château est occupé par les Prussiens. Il accueille en 1901 le tsar Nicolas II de Russie, dernier souverain à résider à Compiègne. Pendant la Première Guerre mondiale, les Anglais s'y installent, puis l'état-major allemand en 1914. Le château est transformé en hôpital en 1915 avant d'abriter le Grand Quartier général de mars 1917 à avril 1918.

Après la Guerre, le service des Régions libérés s'installe au château et occasionne des dégâts importants : en 1919, un incendie dévaste la Chambre de l'Empereur et le Cabinet du Conseil. En 1939, avec la Seconde Guerre mondiale, le château est vidé de son mobilier, qui retrouvera sa place en 1945.

Le 23 septembre 2006, le château accueille le sommet France-Allemagne-Russie réunissant Jacques Chirac, Vladimir Poutine et Angela Merkel[14].

Le palais et le parc [modifier]

Le château du XVIIIe siècle [modifier]
Façade sur le jardin
Façade sur le jardin

Avec ce château construit entre 1751 et 1788, Ange-Jacques Gabriel et Louis Le Dreux de La Châtre réalisent l'un des monuments les plus sobres du grand style Louis XV, celui du projet de Gabriel pour le château de Versailles (le « Grand dessein »), alors même que la construction a été presque entièrement exécutée sous le règne de Louis XVI.

Le terrain est incommode à la fois par l'irrégularité de son périmètre, résultant de l'emprise des anciens remparts de la ville, et par sa dénivellation, toute la partie vers le parc étant en surélévation. Gabriel a su compenser de manière magistrale ces deux irrégularités :

* le château affecte un plan triangulaire inhabituel : le petit côté est la façade sur la place d'Armes par où se fait l'entrée dans la cour d'honneur, le grand côté la façade sur la rue d'Ulm et l'hypothénuse, la principale façade sur le jardin, positionnée de biais par rapport à l'axe de la cour d'honneur. De manière caractéristique de l'architecture du XVIIIe siècle, cette irrégularité est rendue insensible, à l'intérieur, par le jeu d'une rotule, prévue par Gabriel. Les angles de vues sont étudiés avec soin de manière à gommer le sentiment d'irrégularité du bâtiment.

* pour le dénivelé, l'architecte n'a pourvu la façade sur le parc que de deux niveaux (un rez-de-chaussée et un étage), mais, depuis le jardin, il a donné une impression d'exhaussement de ce long bâtiment bas en construisant un mur de terrasse[15]. Toutes les autres façades du bâtiment ont trois niveaux (rez-de-chaussée, étage, attique)[16], le rez-de-chaussée de la façade sur le jardin correspondant au premier étage du reste du bâtiment), tandis que l'étage de cette façade correspond à l'attique. Mais ce changement de niveau est totalement insensible car on ne voit jamais simultanément la partie à deux niveaux et celle à trois niveaux sauf à l'angle de la place d'Armes, où la différence est corrigée par la terrasse.

À l'intérieur, la distribution est claire et la plupart des grandes circulations sont doublées par des circulations de service. À chaque intersection de deux corps de bâtiments, un escalier dessert l'ensemble des étages. La principale innovation introduite par Le Dreux par rapport aux plans de son maître a été la substitution d'un escalier droit à l'impériale à l'escalier tournant initialement envisagé du côté de la reine à droite de la cour d'honneur. Pour la chapelle, qui ne fut réalisée que sous la monarchie de Juillet, Gabriel avait imaginé un plan en croix grecque tandis que Le Dreux a donné un projet de plan quadrilobé.

Les grands appartements occupent le niveau qui correspond au rez-de-chaussée de la façade sur jardin et au premier étage du reste du château. Le décor architectural des façades est sobre et précis et ne cherche qu'à rythmer, sans ornementation inutile.

Le décor intérieur [modifier]

Sous Louis XV, tout le décor intérieur de l'appartement du roi est voué à la chasse : portraits de chiens par Alexandre-François Desportes et Jean-Baptiste Oudry en dessus-de-porte, grandes cartes de la forêt de Compiègne par Pierre-Denis Martin le jeune, tapisseries de la tenture des chasses du roi, tissées aux Gobelins spécialement pour Compiègne sur des cartons d'Oudry. Les boiseries sont en blanc, sans rehauts de dorure ou de couleur.

Ce décor, dont certains éléments sont mis en place dès les aménagements de 1733, reste en place jusqu'en 1781. Il n'en reste rien, sinon quelques réemplois de panneaux de boiseries dûs à Jacques Verberckt dans des endroits secondaires. Le décor entièrement refait entre 1782 et 1786 continue de s'inscrire dans la tradition du château en blanc, dans un parti-pris de simplicité et de fraîcheur adapté à une résidence d'été et de chasse[17]. Les tissus étaient en revanche particulièrement soignés. Ce décor a subsisté en partie, notamment dans l'appartement préparé pour Marie-Antoinette.

Le décor intérieur a été profondément remanié sous le Premier Empire : Compiègne présente aujourd'hui un décor Premier Empire homogène de la meilleure période qui en fait l'image la plus fidèle qui ait subsisté jusqu'à nous d'une grande résidence impériale du temps de Napoléon Ier[18]. Ce décor résulte des travaux exécutés à partir de 1808 par Louis-Martin Berthault, et poursuivis selon ses plans jusqu'au début de la Restauration. Par contraste avec la période précédente, l'Empire utilise ici des couleurs primaires, joue de contrastes accusés, et propose une extrême somptuosité de décors mêlant boiseries, bronze, peinture, fixés sous verre, draperies, etc.

Le parc [modifier]

Le jardin à la française, initialement projeté par Ange-Jacques Gabriel, ne fut jamais achevé. A partir de 1811, Louis-Martin Berthault, créateur du parc de Malmaison, replante la partie centrale en un jardin à l'anglaise à dominante arborée, caractéristique du goût du temps.

Le berceau de l'impératrice [modifier]

Cette tonnelle longue de 1 200 m et couverte de plantes grimpantes permettait à l'impératrice (Marie-Louise, puis Eugénie) de relier la forêt au palais sans s'exposer au soleil du jardin alors à découvert. À cette époque il faut garder le teint pâle.

L'avenue des Beaux-Monts [modifier]

L'avenue des Beaux-Monts longue de quatre kilomètres et large de soixante mètres, prolonge le Petit Parc et la vue depuis le château. Elle est ouverte en 1810 par Napoléon Ier pour évoquer la perspective de Schönbrunn à l'archiduchesse d'Autriche Marie-Louise. Elle est terminée deux ans après la mort de l'empereur, en 1823.

Les musées [modifier]

Le château de Compiègne, appartenant à l'État, est affecté au ministère de la Culture et administré par la direction des musées de France. Le musée national du château de Compiègne, dirigé par un conservateur du patrimoine ayant rang de conservateur en chef ou de conservateur général, est chargé de conserver :

* les appartements historiques et leur mobilier ;
* le musée du Second Empire ;
* le musée de la voiture.

Actualité [modifier]

Le 23 septembre 2006, le château a accueilli le sommet France-Allemagne-Russie durant lequel Jacques Chirac reçut Vladimir Poutine et Angela Merkel. Le choix du château de Compiègne pour ce sommet est symbolique puisqu'il commémore une rencontre entre le président de la République française et le tsar Nicolas II qui avait eu lieu peu de temps avant la Première Guerre mondiale.

Voir aussi [modifier]

Notes et références [modifier]

1. ↑ Plusieurs chartes des Ve et VIe siècles évoquent un compendium palatium qui implique un caractère de palais plus que de simple villa, parmi toutes celles que possédaient les Mérovingiens.
2. ↑ Grégoire de Tours emploie la formule palatium regale.
3. ↑ devenue ultérieurement Saint-Corneille
4. ↑ Ce processus commence sous Louis VII, qui accorde une charte communale à Compiègne en 1153.
5. ↑ aujourd'hui nom d'un quartier de Compiègne
6. ↑ 18 arpents
7. ↑ Ils ont lieu en définitive à Blois.
8. ↑ Le corps d'Henri III sera transféré à la basilique de Saint-Denis en 1610.
9. ↑ Le château ne peut abriter, et encore avec difficulté, que la famille royale et son service. Les princes du sang et les grands officiers de la Couronne doivent loger leur suite en ville dans des maisons louées. Les courtisans logent en ville dans des maisons louées au nom et aux frais du Roi ou chez des particuliers (logements dits « à la craie », les portes des maisons où des chambres à louer avaient été recensées étant alors marquées à la craie).
10. ↑ L'essentiel du décor est confié à l'entreprise Dubois et Redouté. Percier et Fontaine ainsi que le peintre Girodet-Trioson participent à la décoration. D'importantes commandes de mobilier sont passées à Jacob-Desmalter ainsi que, dans une moindre proportion, à Marcion, les soieries correspondantes étant commandées à Lyon.
11. ↑ Le roi est accueilli par les maréchaux d'Empire Ney, Macdonald, Moncey, Sérurier, Brune, Berthier, Marmont, Oudinot et Victor, et par de nombreux fidèles comme le duc de Lévis, la duchesse de Duras, la princesse de La Trémoille, les Montmorency, Pauline de Tourzel, devenue comtesse de Béarn. Il y rencontre Talleyrand, qu'il fait attendre plus de deux heures ; c'est à ce moment que se place la célèbre scène rapportée par Talleyrand dans ses mémoires : « Je suis bien aise de vous voir, lui aurait dit Louis XVIII ; nos maisons datent de la même époque. Mes ancêtres ont été les plus habiles. Si les vôtres l'avaient été plus que les miens, vous me diriez aujourd'hui : “Prenez une chaise, approchez-vous de moi, parlons de nos affaires.” Aujourd'hui : c'est moi que vous dis : “Asseyez-vous et causons.” » Le lendemain, 30 avril, Louis XVIII reçoit à Compiègne le tsar Alexandre Ier de Russie. « Louis XVIII traita fort dédaigneusement Alexandre en qui il ne voyait guère qu'un satrape oriental. Il usa de toutes les subtilités de l'étiquette en usage à l'ancienne cour de France pour lui faire sentir le monde qui les séparait désormais. A table, Louis XVIII s'assit dans un fauteuil, ne lui laissant qu'une chaise comme à tous les autres invités. A chaque porte, il passa devant lui et lui fit ainsi subir mille vexations. [...] Alexandre rentra ulcéré à Paris. » (Évelyne Lever, Louis XVIII, Paris, Hachette, coll. Pluriel, 1988, pp. 342-343)
12. ↑ Il n'y eut pas de Compiègne en 1860 et en 1867. Le dernier eut lieu en 1869.
13. ↑ Trois en 1856, cinq en 1858 et 1859, six en 1861.
14. ↑ Le choix du château de Compiègne pour ce sommet renvoie à la rencontre entre le Président de la République française, Félix Faure, et le tsar Nicolas II qui avait eu lieu à Compiègne près d'un siècle auparavant.
15. ↑ Cet effet a été en partie détruit sous le Premier Empire par la construction de la rampe qui descend vers le parc.
16. ↑ On ne compte pas les deux niveaux d'entresols. En fait, le château a cinq niveaux.
17. ↑ L'intendant du Garde-Meuble, Marc-Antoine Thierry de Ville-d'Avray, que cette simplicité désolait, fit ajouter quelques touches de dorure ici et là.
18. ↑ À Versailles, à Fontainebleau, l'Empire a dû composer avec des décors plus anciens.

jeudi 14 août 2008

Château de Bresles

Le Château de Bresles était la propriété des évêques de Beauvais, c'est actuellement la mairie de Bresles qui y réside.

Histoire [modifier]

* 1212 : Philippe de Dreux fait fortifier sa maison de plaisance
* 1498 : Reconstruction du château par l’évêque de Beauvais Louis de Villiers suite aux dégâts infligés par la guerre de Cent Ans
* 1699-1708 : Reconstruction par le Cardinal de Toussaint Forbin de Janson

mardi 12 août 2008

Vadancourt

Géographie [modifier]

Il est traversé par l'Omignon, qui prend sa source à Pontru, et se jette 30 km plus loin dans la Somme à Saint-Christ-Briost.

Château de Vadancourt [modifier]

Vadancourt est un château du XIXe siècle, reconstruit en 1927. Il est situé dans un vaste parc sur le hameau, baigné par la rivière Omignon.
Chateau de Vadancourt
Chateau de Vadancourt

Guy Félix de Pardieu, comte,seigneur de Vadancourt[1], de Bray Saint Christophe et Bracheux fit partie de la liste des États généraux de 1789, tandis que la ville de Saint-Quentin était représentée par l'abbé Marolles.

Le château d'origine a été construit en surplomb de la rivière ; à l'origine il comportait une terrasse avec un impressionnant escalier à balustres. Il était composé d'un haut pavillon de trois niveaux avec balcon côté parc, et à l'arrière une aile se raccordant au logis. Celui-ci présentait un avant-corps central d'une travée, avec une porte cintrée au rez-de-chaussée, un balcon ouvrant sur la fenêtre du premier étage, le tout surmonté d'un attique couronné d'un fronton courbe percé d'un oculus.

En 1917 lors de la Première Guerre mondiale, délabré, soumis aux bombardements allemands, il a été détruit.

À ce moment, Les Z.A.B. (Zivilarbeiterbataillons), détachement de travailleurs civils, furent créés aux environs de novembre 1916 par suite du refus obstiné des travailleurs convoqués. Le château, réquisitionné, fut le lieu de la 1re Cie du ZAB 24, et 500 prisonniers récalcitrants furent enfermés dans le château délabré, sous les ordres du lieutenant Wetzel.

La région a subi d'énormes dégâts, car le village a été le témoin des plus grands combats, et se souvient de la bravoure des Anglais.

Un nouveau château, respectant l'architecture d'origine, fut reconstruit sur son emplacement en 1927.

Sources [modifier]

Introduction aux mémoires sur la révolution française, ou Tableau comparatif ... de François Joseph Grille,page 518.

1. ↑ Bulletin de la Société historique et scientifique de Soissons page 115

Lien externe [modifier]

Aujourd'hui, il appartient à la famille Houssin, qui y exploite des chambres d'hôtes (site dédié).

Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Vadancourt »
Catégories : Wikipédia:ébauche Aisne | Ancienne commune de l'Aisne | Château de l'Aisne

lundi 4 août 2008

Château de Quierzy

Le Château de Quierzy est situé sur la commune de Quierzy, dans l'Aisne.


Histoire [modifier]

Rebâti au XVe siècle sur la forteresse des évêques de Noyon. Une tour est encore visible. Résidence royale des Pépinides et des Carolingiens.

Voir Quierzy, § Histoire

Sources [modifier]

* Quierzy, résidence royale

samedi 2 août 2008

Château d'Oigny-en-Valois

Le Château d'Oigny-en-Valois est un manoir situé à Oigny-en-Valois près de Villers-Cotterêts dans le département de l'Aisne. Il a été construit dans le style Louis XII entre 1498 et 1515.

jeudi 31 juillet 2008

Château de Noüe

Le premier château connu au lieu-dit la Noue ou la Noüe aurait été construit à la fin du Xe ou au tout début du XIe siècle au bourg de Pisseleux, sur la commune de Villers-Cotterêts (Aisne).

Il a été remplacé par un autre château construit au XIIIe siècle puis, au XVe et XVIe siècle par le château dont on voit encore l'enceinte, le donjon, le pigeonnier et la tourelle sur la facade du corps de logis. Ce corps de logis ainsi que les dépendances ont été réaménagées au XIXe siècle.

La terre de Noüe fut possédée par la famille de Noüe depuis le XIe siècle. Bienfaitrice de la Chartreuse de Bourgfontaine et des prieurés de Collinances et Longpré en Valois, la famille obtint en 1156 d'Ancoul de Pierrefonds, évêque de Soissons le droit de construire une chapelle dédiée à saint Jacques.

Pierre II de Noüe fut obligé de vendre la terre et la seigneurie de Noüe vers 1539 au roi François Ier qui y installa Anne d'Heilly de Pisseleu, duchesse d'Étampes, sa maîtresse.

Le 13 mai 1642, Robert III de Noüe vendit la ferme de Noüe aux dames religieuses de Soissons.

La partie ancienne du château est constituée par l'enceinte rectangulaire épaulée de contreforts et d'échauguettes du XVe siècle. Le chatelet d'entrée est de style François Ier. C'est un donjon carré à trois niveaux, cantonné de quatre tourelles. Les parties hautes auraient été arasées à la Révolution en signe "d'abolition des privilèges". Du premier étage on accède de chaque coté au chemin de ronde.

De cette même époque datent le colombier et la chapelle. Le colombier est le plus colossal du Valois: D'un diamètre de 9,20 mètres il repose au rez-de-chaussée sur une colonne centrale en voute d'ogives. Au dessus, une échelle fixée à un arbre tournant, haute de huit mètres permet d'atteindre les 3755 pots ou boulins servant de nids aux pigeons du domaine.La chapelle actuelle date du XVIe siècle. On y accède par une porte encadrée de deux pilastres cannelés à chapiteaux dont le tympan est sculpté d'un crane posé sur deux tibias.

Le corps de logis a été largement remanié au XIXe siècle par la famille Picot, importants cultivateurs qui avait établi, après la Révolution leur résidence au château. Toute la façade coté parc fut refaite dans le style du Premier Empire. La partie centrale s'embellit d'un large fronton sur lequel trône Cérès, déesse des moissons entourée de tous les attributs de l'abondance et de l'agriculture. Ces sculptures seraient l'œuvre de Jules Manet, sculpteur du XIXe siècle.

Après la famille de Noüe et Anne de Pisseleu, on sait que le château, en 1672, était la propriété de Denis Leroy, chevalier d'Acquêt. En 1793, c'est Louis Foucault, son propriétaire de l'époque qui fait araser les tours et brûle les archives du château. En 1848, le château servit de résidence au chef arabe Mohamed Ben Abdallah dit Bou-Maza qui après s'être rendu aux français durant la conquête de l'Algérie fut assigné à résidence à Villers-Cotterêts. Avant 1914, un Américain, du nom de Henderson en est le propriétaire.

En 1957, il devient la propriété de Madame Pauline André-Lécroart, d'une famille originaire du Nord de la France. Son fils, Charles André y crée les Pépinières du Valois qui exploitent à Villers-Cotterêts des vergers, notamment expérimentaux. Charles André fut nommé Best Fruit Grower of the year en 1989 par la Dwarf Fruit Tree Association (USA).

Le Château est inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques : le "donjon" et la partie la plus ancienne de l'enceinte par Arrêté ministériel de 1927, et l'ensemble, château, façades et toitures, colombier, chapelle et la totalité de l'enceinte et des remises par Arrêté du Préfet de la Région Picardie du 5 juillet 2004.

dimanche 27 juillet 2008

Château de Marchais

Le château de Marchais, construit vers 1540 par Nicolas de Longueval, comte de Bossut, surintendant des finances de François Ier, gouverneur de Champagne et de Brie, fut acheté par la princesse Antoinette de Monaco, née Antoinette de Mérode-Westerloo, appartient toujours à la famille Grimaldi de Monaco. Entouré d'une exploitation céréalière de sept cents hectares, un scandale éclata en 2005 quand on apprit que le prince Albert II de Monaco recevait près de 300 000 euros de subvention de la Politique Agricole Commune.

C'est dans cette propriété qu'en juin 1906, Maurice Léger s'installe pour mettre au point son prototype d'hélicoptère. Il décollera de 80 cm, avec un pilote à bord, le 13 juin 1907 et ses essais prometteurs s'arrêteront là.

Coordonnées : [Montrer la localisation sur une carte interactive] 49°35′10″N 3°48′49″E

vendredi 25 juillet 2008

Château de Guise

* 951-1056 : La tradition veut que le donjon ait été construit dans cette période.
* 1177 : Les comtes de Flandre et de Hainaut assiègent Guise. Le château est pris et son donjon et ses fortifications subissent de grands dommages.
* 1185 : La paix est signée, Guise entre dans le domaine royal.
* 1186 : Philippe-Auguste nomme Guy de Tupigny gouverneur du château. Deux autorités vont désormais cohabiter.
* 1223-1224 : Une fois le donjon et les tours restaurées, les murailles sont relevées.
* 1340 : Jean de Hainaut, soutien des Anglais,met le siège devant Guise avant de se retirer.
* Années 1350 : Le château sert de refuge aux populations qui fuient les fréquentes chevauchées anglaises de la Guerre de Cent ans.
* 1360 : Guise passe à la famille d'Anjou.
* 1424 : Les survivants de la résistance aux anglais dont Jean Poton de Xaintrailles et Lahire, compagnons de Jeanne d'Arc, se réfugient à Guise
* 1425 : Jean de Luxembourg devient le seigneur de Guise.
* 1431-1440 : Des travaux de restauration et de reconstruction sont entrepris et financés en partie par la rançon de Jeanne d'Arc versée par les Anglais à Jean de Luxembourg.
* 1457-1463 : Les travaux entrepris par Charles d'Anjou dès 1443 se poursuivent sous la direction de Quenin Aguechiel « maistre des ouvrages du comte de Guise »
* 1510 : Le comté de Guise devient la possession de Claude de Lorraine
* 1536 : Les troupes de Charles Quint, sous les ordres du prince de Nassau occupent la forteresse après sa reddition. Les français la reprennent la même année.
* 1557 : Le Duc de Guise, François de Lorraine, sauve les armées françaises du roi Henri II avant la signature du traité du Cateau-Cambrésis.
* 1563 : Le Duc de Guise est assassiné à Orléans par un jeune protestant. Les guerres de religion font rage en France, les "Guise" sont de fervents opposants à la Réforme.
* 1594 : Henri IV assiège Guise. Le Duc Charles se soumet à l'autorité royale.
* 1635-36 : Le château est assiégé par les espagnols. Le château se trouve alors proche de la frontière avec les Pays-Bas qui leurs appartiennent.
* 1650 : Guise reste fidèle au jeune roi Louis XIV lors de la Fronde, ce qui lui vaut un nouveau siège espagnol avec l'appui du parti des Princes.
* 1914 : Féroces combats entre les allemands et les français commandés par le général Lanrezac. L'Oise et la forteresse de Guise bloquent les offensives allemandes pendant quelques temps.
* 1918 : Les Français reprennent la ville, leur artillerie pilonne le château et le détruit considérablement.
* 1923 : Le ministère des armées décide de vendre le château qui est transformé en carrière et même en décharge publique. Il en résulte de nombreuses dégradations avec des éboulements et des infiltrations.
* 1931 : La commune de Guise planifie un début de destruction du château.
* 1953 : Les habitants de la rue sous les remparts sont évacués à cause des menaces d'effondrement. Un arrêt ministériel attribue une subvention pour des travaux de rénovation.
* 1956 : Un premier musée historique est inauguré dans une partie rénovée.
* 1957 : Démolition d'un rempart de 150 mètres de long, jugé dangereux.
* 1963 : André Malraux remet le premier prix du concours "chefs d'Œuvres en péril" au club du Vieux Manoir qui s'occupe de la réhabilitation du site.
* 1968 : Signature d'une convention entre le Club du Vieux Manoir et la municipalité de Guise pour la pérennisation de la restauration du site.

La vie des bâtiments [modifier]

La collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais [modifier]

Une chapelle contemporaine du donjon en est à l'origine. Un chapitre de chanoines s'y installe dès 1052. Plusieurs fois rebâtie et agrandie, elle pouvait accueillir au XVIe siècle plus de 300 personnes et était entourée d'un cimetière et du cloître des chanoines. Détruite au début du XIXe siècle, elle fut mise au jour lors d'une campagne de fouilles archéologiques de sauvetage par le Club du Vieux Manoir. Son plan au sol a été restitué par le Club du Vieux Manoir.

Le château féodal [modifier]

Encore bien visible aujourd'hui, il occupait la même surface qu'aujourd'hui entouré par de hautes courtines reliées par des tours circulaires dont trois d'entre-elles possèdent encore des vestiges

* La basse cour : Dominée par la collégiale elle était pourvue d'une grange très vaste mais aussi de nombreuses constructions de pierre souvent réutilisées comme caves des bâtiments du XVIe siècle.
* La haute cour : Dominée par le donjon d'une hauteur actuelle de 32,50 mètres et d'une circonférence de 55 mètres avec des murs en grès des Ardennes de 5,75 mètres d'épaisseur. Le donjon est composé de trois étages. La salle basse, aveugle au moyen-Age, servait de grenier. Les deux étages supérieurs, lieux de vie et de défense comportent chacun une cheminée et de nombreuses embrasures de tir et étaient couverts de voûtes sur croisée d'ogive dont l'une est toujours en place. Au Xvie siècle, le donjon fut couvert par un toit en poivrière de 22,50 mètres de hauteur. Dès le XIIe siècle un palais ou hôtel seigneurial, au pied du donjon,vient compléter ses espaces de vie.

mercredi 23 juillet 2008

La Ferté-Milon

On y trouve les ruines d'un château, bâti à l'initiative de Louis d'Orléans au XVe siècle, mais laissé inachevé, puis démantelé par Henri IV, la façade mesure actuellement 200 mètres de long sur 38 de haut. Un fronton, représentant le couronnement de la Vierge, domine les restes de la porte. La façade est devancée par un fossé. Sur la droite, on distingue une tour carrée dont il reste deux pans de murs. En haut des murailles, demeurent d'anciens mâchicoulis. L'accès à la ville était protégée par une ancienne porte, côté château, dont il reste deux tours en mauvais état. Derrière la muraille, deux canons de 1909, d'un diamètre d'environ 160 millimètres, sont exposés face à la vallée. L'un deux est annoté en russe et porte le numéro 5085. L'ensemble a été classé Monument historique en 1862.

Au bas de la ruelle pavée des Rats, se trouve la statue de Jean Racine enfant (œuvre de Louis-Auguste Hiolin en 1910) et une église au toit d'ardoise dont le clocher carré dispose de quatre tourelles en ses quatre angles, dont la plus extérieure sert d'escalier. Le toit du clocher et des tourelles sont à faible pente. On y trouve aussi une passerelle construite par Gustave Eiffel qui donne accès à un parc longeant le canal de l'Ourcq. Non loin de ce dernier, on relève, près de la roue à aubes, une autre statue de Jean Racine. L'originale, de Pierre-Jean David, édifiée en 1833 et classée MH en 1932, se trouve au musée de la ville.

Trois églises sont également classées au registre des Monuments historiques :

* l'église Notre-Dame en 1920 ;
* l'église Saint-Nicolas en 1965 ;
* les vestiges de l'ancienne église Saint-Vaast (abside) en 1995.

Le cinéma "Jean Racine" au cœur d'une vieille bâtisse accueillant la MJC y a été créé et développé par Michel Delaforterie. Grâce à lui la Ferté-Milon fut l'une des premières petites villes à proposer la technologie Dolby Digital.

Plan d'accès au cinéma sur [1].

Deux musées sont accessibles au public d'avril à septembre, le week-end : le musée Jean Racine (situé dans l'ancienne maison de la grand-mère du poète) et le musée régional du machinisme agricole (contenant une importante collection de tracteurs et d'outils anciens).

samedi 19 juillet 2008

Château de Coucy

Le château de Coucy est un château fort construit à partir du XIIIe siècle sur un éperon rocheux dominant les vallées de l'Oise et de l'Ailette.

Il est situé en France à la limite du Laonnois et du Soissonnais sur la commune de Coucy-le-Château-Auffrique, dans le département de l'Aisne.

Le château est classé Monument historique depuis 1862 et appartient à l'État.
Sommaire
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* 1 Histoire
* 2 Description
* 3 Voir aussi
o 3.1 Articles connexes
o 3.2 Bibliographie
o 3.3 Liens externes
o 3.4 Médias

Histoire [modifier]
Aquarelle sur traits à la mine de plomb (Publiée vers 1820)
Aquarelle sur traits à la mine de plomb (Publiée vers 1820)

La première mention d'un château à Coucy date de 920 : il s'agit d'une simple motte castrale édifiée par Hervé, l'évêque de Reims. Au XIe siècle, c'est Albéric (ou Aubry) qui s'empare de ce premier château, et devient le fondateur de la dynastie des sires de Coucy.

Aux alentours de 1223, Enguerrand III de Coucy édifie le château dont les ruines sont encore visibles actuellement. Voulant rivaliser avec les rois de France, il a dépensé une fortune énorme dans la construction de ce château au donjon colossal dont Viollet-le-Duc dira : « Auprès de ce géant, les plus grosses tours connues, soit en France, soit en Italie ou en Allemagne, ne sont que des fuseaux. »

Vers 1380, Enguerrand VII embellit et améliore la forteresse en aménageant de vastes salles et en la dotant d'un palais d'architecture gothique.

En 1400, Louis d'Orléans, fils du roi Charles V le Sage, acquiert le domaine de Coucy pour compléter la défense de son comté de Valois lequel avait été érigé en comté-pairie en 1344.

Au cours de la guerre de Cent Ans, en hiver 1411, pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, le château est assiégé pendant trois mois par 600 hommes d’armes sous la conduite de Waléran de Luxembourg, comte de Saint-Pol aux ordres du duc Jean Ier de Bourgogne. Robert d'Esnes (dit Mansart), défenseur, se rendra faute de vivres.

Il est rattaché à la couronne royale en 1498, sous le règne de Louis XII.

Pendant la Fronde, le château, occupé, refuse de se soumettre à Louis XIV. Ce dernier ordonne son démantellement et son abandon. Ce qui est fait en 1652 sous le contrôle de Mazarin.

Le 18 septembre 1692 un tremblement de terre fendit la grosse tour du haut en bas.

À la Révolution, le château démantelé est vendu comme bien national et devient une carrière de pierres.

L'État achète le site en 1829. Les ruines du château furent alors consolidées par l'architecte Viollet-le-Duc au XIXe siècle.

Pendant la Première Guerre mondiale, la ville de Coucy-le-Château-Auffrique fut occupée pendant 3 ans par les armées allemandes. En 1917, lors de son repli sur la ligne Hindenburg et bien que cela ne ce justifiait pas d'un point de vue stratégique, elles décidèrent de détruire le site fortifié. 28 tonnes de cheddite furent placées dans le donjon et plus de 10 tonnes dans les tours du château. Pour les trois portes d'entrée de la ville, de plus petites charges furent utilisées. L’explosion eut lieu le 27 mars 1917. Au même moment, la ville de Coucy-le-Château-Auffrique fut bombardée et dévastée par des tirs d’artillerie. Quelques jours avant, le 19 mars 1917, le château de Ham avait subi le même sort.

Les ruines du château font aujourd'hui l'objet de travaux de restauration et des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour les soubassement d'une chapelle. Le site est ouvert à la visite.

Description [modifier]
Vue restaurée extérieure du château de Coucy - Gravure par Viollet-le-Duc
Vue restaurée extérieure du château de Coucy - Gravure par Viollet-le-Duc

Article détaillé : Description du château de Coucy par Eugène Viollet-le-Duc

Construit sur un éperon rocheux calcaire, le château est constitué d'un rempart reliant quatre tours, formant ainsi un quadrilataire irrégulier. On y accède par la basse-cour, après avoir traversé le bourg de Coucy et franchi la porte de maître Odon.

Le château et son enceinte comprennent :

* la tour Jacquet (n'existe plus)
* la tour de l'Avoine
* la tour de l'ouest
* la tour de l'artillerie
* les restes d'une église
* les ruines du donjon
* les ruines du logis
* les ruines de la chapelle seigneuriale
* la grande salle
* les caves

Vue restaurée de la Cour et du Donjon du Château de Coucy - Gravure par Viollet-le-Duc
Vue restaurée de la Cour et du Donjon du Château de Coucy - Gravure par Viollet-le-Duc

Son donjon mesurait 31 mètres de diamètre pour 54 mètres de haut, ce qui faisait de lui, et ce jusqu'en 1917, le plus important d'Europe. Il dépassait de 20 mètres celui du château du Louvre. Partiellement entouré de douves, on y accédait par un pont-levis.

Le donjon et une grande partie du château furent détruits par l'armée allemande, le 27 mars 1917. Les pierres du donjon forment aujourd'hui un tas compact parmi lesquelles on peut voir les grandes barres de fer qui cerclaient le donjon.

Les remparts des flancs nord et sud sont encore en cours de restauration en 2007.
Tour effondrée sur le flanc ouest
Tour effondrée sur le flanc ouest

Les deux tours du flanc ouest de la basse-cour (entre la tour d'angle et le château lui-même) sont effondrées. Actuellement, une promenade qui longe l'extérieur des remparts permet d'en deviner l'architecture de type ogival et d'y découvrir un petit troupeau de chèvres utilisant les ruines comme terrain d'escalade.

Ce chemin, au pied des murailles, est bien mis en valeur : l'herbe y est fauchée et un garde-fou (constitué par une clôture basse de branches tressées) permet de signaler tout autour, d'une manière concentrique, le danger de la pente très raide vers la vallée.

Cette mise en valeur du site est axée par ailleurs sur :

* la présence en de nombreux endroits du village fortifié (donc par exemple aux portes) de drapeaux et oriflammes
* les costumes médiévaux portés les guides, en particulier lors des nombreuses animations
* des spectacles (son et lumière, reconstitutions diverses).
* des chantiers de bénévoles (taille de pierre, maçonnerie traditionnelle, forge, sculpture), organisés chaque année sur le monument par l'Association de Mise en Valeur du Château de Coucy

Voir aussi [modifier]

mercredi 16 juillet 2008

Château de Condé

Situé à Condé-en-Brie (Aisne), sur la route du Champagne, à 100 km à l'est de Paris, le château de Condé est un domaine privé classé habité toute l'année.

À la demande des Bourbon, des princes de Savoie puis du marquis de La Faye, les plus prestigieux artistes comme Watteau, Boucher ou Oudry réalisèrent ses somptueux décors du XVIIe siècle et XVIIIe siècles. Ce château permet d'évoquer une partie de l'histoire de France au travers de personnages illustres comme les Condé, les Savoie, La Fontaine ou Richelieu, sans oublier Olympe et ses « poudres » mystérieuses… L'aile Watteau et ses fresques découvertes récemment, la chambre de Richelieu, les appartements privés et l'exceptionnel salon décoré par Oudry constituent les attractions phares du château.
Localisation dans l'Aisne du Château de Condé
Localisation dans l'Aisne du Château de Condé
Sommaire
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* 1 Historique
o 1.1 Le berceau de la Maison de Condé
o 1.2 Jean-François Leriget de La Faye
o 1.3 Les familles Sade et Pasté de Rochefort
* 2 Photos
* 3 Bibliographie
* 4 Liens externes

Historique [modifier]

La proximité du confluent de la Dhuys et du Surmelin, affluent de la Marne va donner son nom au village de Condé-en-Brie. En effet la racine du mot Condé provient du mot d'origine celtique condatum signifiant étymologiquement « confluent ».

Habité depuis les temps les plus reculés, ce lieu servit de théâtre en 500 à un combat opposant les Senones aux Condruses. D'importants vestiges de cette époque subsistent dans les fondations du château. Ce sont probablement ceux d'une villa gallo-romaine. Le bienheureux Jean de Montmirail fut le premier seigneur de Condé. Ce n'était alors qu'un fief noble ayant haute et basse justice et autorisation de fourches patibulaires. Son gendre, Enguerrand III de Coucy construisit en 1200 le premier château digne de ce nom. Les murs de deux mètres d'épaisseur et les larges archères témoignent de cette période. Marie de Coucy, dernière de cette lignée, apporte en 1400 à son mari, le comte de Bar, les terres de Condé qui passent ensuite, toujours par le jeu des alliances, à la Maison de Luxembourg. En 1487, la Maison de Bourbon entre en possession de la seigneurie par le mariage de Marie de Luxembourg avec François de Bourbon, comte de Vendôme. Celle-ci passe ensuite à l'un de ses fils, Louis dit le cardinal de Bourbon-Vendôme, abbé de Saint-Denis, archevêque de Sens, évêque de Laon et de Luçon. Ce dernier transforme le château des Coucy en un très grand rendez-vous de chasse Renaissance dont l'édifice actuel ne représente plus qu'environ les deux tiers de la surface initiale. Ses armes surmontées du chapeau de cardinal, figurent encore au fronton d'une porte et d'une cheminée.

Le berceau de la Maison de Condé [modifier]

Le château, encore fermé autour d'une cour carrée, était lui-même entouré de murs qui s'étendaient jusqu'à deux bâtiments de cette époque : la « porterie » à l'ouest devenue aujourd'hui une simple grange et la « capitainerie » à l'est, ancien logement du capitaine des gardes sous lequel étaient situées les prisons dont il subsiste encore la lourde porte et les verrous impressionnants. De nombreux souterrains, dont certains pourraient encore être réutilisés, reliaient entre eux les différents bâtiments au bord de la rivière. Louis, neveu du cardinal de Bourbon-Vendôme qui fut son tuteur se fit appeler « Monsieur le Prince ». Couramment désigné sous le nom de prince de Condé, ce titre lui resta sans doute parce qu'il affectionnait ce lieu après y avoir passé une partie de son enfance. À la mort de son oncle en 1556, il hérita des terres de Condé qui s'étendaient sur plus d'une dizaine de villages. Sa première épouse, Éléonore de Roye, y éleva ses enfants. Elle y mourut en 1564, après avoir été quelque peu délaissée par le prince, chef du parti huguenot. Après son assassinat à Jarnac par le capitaine de Montesquiou en 1569, la principauté de Condé resta dans la Maison de Bourbon jusqu'en 1624 date à laquelle elle passa à celle de Savoie par le mariage de Marie de Bourbon-Condé avec Thomas de Savoie-Carignan.

Le château de Condé qui a le privilège d'avoir donné son nom à l'une des branches les plus illustres de la Maison de Bourbon [1] , connut alors un sort moins enviable. En 1711, Louis XIV confisqua les biens des Savoie en France, sans doute pour se venger des échecs que lui avait fait subir le prince Eugène à la tête des armées autrichiennes. Le château mis sous séquestre, fut occupé militairement de 1711 à 1719 et se trouva en fort mauvais état quand il fut acheté par Jean-François Leriget de La Faye.

Jean-François Leriget de La Faye [modifier]

Cet homme doué de nombreux talents fut à la fois un financier, un homme de lettres et un diplomate au service du roi Louis XIV et du Régent.

Administrateur de la Compagnie des Indes, membre de l'Académie française, il fut aussi chef du Cabinet royal et conseiller particulier du roi. À ce titre, il était chargé de missions importantes, entre autres, celle de chercher une épouse pour le jeune Louis XV. Déjà propriétaire à Paris de deux hôtels où il donnait des réceptions littéraires, il voulut jouir d'une résidence « des champs » en transformant Condé à la mode du XVIIIe siècle.

Il en confia la réalisation à Servandoni, l'un des architectes du Palais Farnèse à Rome, maître du trompe-l'œil et spécialiste du décor de théâtre mobile. Celui-ci donna au château son aspect actuel. Il ne conserva que les trois bâtiments entourant la cour d'honneur. En supprimant la quatrième aile qui fermait la cour, il y fit entrer le soleil. Il refit les toitures et voulut donner à la façade l'aspect symétrique au goût du jour, mais il se heurta à la partie du treizième siècle et l'épaisseur des murs l'obligea à exercer son talent de trompe-l'œil en faisant des fausses fenêtres sur une partie de la façade. Il fut également chargé de décorer l'intérieur. Il remplaça l'escalier de pierre Renaissance par un vaste escalier d'honneur mettant en valeur les toilettes (modes vestimentaire) de l'époque. Il décora lui-même le grand salon central, consacré au théâtre et à la musique. Ses toiles peintes à la manière des décors de théâtre sont tendues sur les quatre murs, reproduisant en trompe-l'œil des statues de Girardon exécutées pour le parc de Versailles et des scènes mythologiques, copies des fresques du palais Farnèse.

Le marquis de la Faye, grand collectionneur de tableaux, obtint en outre le concours de peintres célèbres de l'époque. Jean-Baptiste Oudry peignit pour un autre grand salon quatre magnifiques tableaux représentant des retours de chasse et de pêche. Les autres pièces furent décorées par Watteau, Lancret, Lemoyne et leurs élèves. Malgré les destructions de la guerre de 1914, nombreuses sont les peintures attribuées à ces écoles. Ce travail de décoration fut poursuivi par son neveu et héritier, Jean-François II Lériget de la Faye dont la fille épousa le comte de la Tour du Pin Lachaux.

C'est elle qui, à la mort de son père, hérita du château et des terres de Condé qui appartinrent à cette famille jusqu'en 1814, date à laquelle, par héritage, la comtesse de Sade, belle-fille du célèbre marquis en devint propriétaire.

Les familles Sade et Pasté de Rochefort [modifier]

La famille Sade posséda ces lieux jusqu'en 1983. Après l'épreuve des deux grandes guerres, qui endommagèrent gravement le château, elle commença l'œuvre de restauration toujours en cours.

Le nouveau propriétaire, Alain Pasté de Rochefort n'est pas tout à fait étranger à Condé. Son ancêtre le capitaine Pasté était au XVIe siècle l'un des deux capitaines de la garde privée du premier prince de Condé et a séjourné sans doute à maintes reprises à Condé pour cette raison. Il poursuit l'œuvre entreprise par ses prédécesseurs jusqu'à sa disparition accidentelle le 24 février 1993. Depuis sa femme aidée de ses enfants (Alice et Aymeri) poursuit l'œuvre de restauration. Les tâches à accomplir sont encore nombreuses. C'est dans un esprit de continuité que l'ensemble des travaux réalisés à Condé sont menés. Le château de Condé reste habité toute l'année.