Le Cantilien

jeudi 31 juillet 2008

Château de Noüe

Le premier château connu au lieu-dit la Noue ou la Noüe aurait été construit à la fin du Xe ou au tout début du XIe siècle au bourg de Pisseleux, sur la commune de Villers-Cotterêts (Aisne).

Il a été remplacé par un autre château construit au XIIIe siècle puis, au XVe et XVIe siècle par le château dont on voit encore l'enceinte, le donjon, le pigeonnier et la tourelle sur la facade du corps de logis. Ce corps de logis ainsi que les dépendances ont été réaménagées au XIXe siècle.

La terre de Noüe fut possédée par la famille de Noüe depuis le XIe siècle. Bienfaitrice de la Chartreuse de Bourgfontaine et des prieurés de Collinances et Longpré en Valois, la famille obtint en 1156 d'Ancoul de Pierrefonds, évêque de Soissons le droit de construire une chapelle dédiée à saint Jacques.

Pierre II de Noüe fut obligé de vendre la terre et la seigneurie de Noüe vers 1539 au roi François Ier qui y installa Anne d'Heilly de Pisseleu, duchesse d'Étampes, sa maîtresse.

Le 13 mai 1642, Robert III de Noüe vendit la ferme de Noüe aux dames religieuses de Soissons.

La partie ancienne du château est constituée par l'enceinte rectangulaire épaulée de contreforts et d'échauguettes du XVe siècle. Le chatelet d'entrée est de style François Ier. C'est un donjon carré à trois niveaux, cantonné de quatre tourelles. Les parties hautes auraient été arasées à la Révolution en signe "d'abolition des privilèges". Du premier étage on accède de chaque coté au chemin de ronde.

De cette même époque datent le colombier et la chapelle. Le colombier est le plus colossal du Valois: D'un diamètre de 9,20 mètres il repose au rez-de-chaussée sur une colonne centrale en voute d'ogives. Au dessus, une échelle fixée à un arbre tournant, haute de huit mètres permet d'atteindre les 3755 pots ou boulins servant de nids aux pigeons du domaine.La chapelle actuelle date du XVIe siècle. On y accède par une porte encadrée de deux pilastres cannelés à chapiteaux dont le tympan est sculpté d'un crane posé sur deux tibias.

Le corps de logis a été largement remanié au XIXe siècle par la famille Picot, importants cultivateurs qui avait établi, après la Révolution leur résidence au château. Toute la façade coté parc fut refaite dans le style du Premier Empire. La partie centrale s'embellit d'un large fronton sur lequel trône Cérès, déesse des moissons entourée de tous les attributs de l'abondance et de l'agriculture. Ces sculptures seraient l'œuvre de Jules Manet, sculpteur du XIXe siècle.

Après la famille de Noüe et Anne de Pisseleu, on sait que le château, en 1672, était la propriété de Denis Leroy, chevalier d'Acquêt. En 1793, c'est Louis Foucault, son propriétaire de l'époque qui fait araser les tours et brûle les archives du château. En 1848, le château servit de résidence au chef arabe Mohamed Ben Abdallah dit Bou-Maza qui après s'être rendu aux français durant la conquête de l'Algérie fut assigné à résidence à Villers-Cotterêts. Avant 1914, un Américain, du nom de Henderson en est le propriétaire.

En 1957, il devient la propriété de Madame Pauline André-Lécroart, d'une famille originaire du Nord de la France. Son fils, Charles André y crée les Pépinières du Valois qui exploitent à Villers-Cotterêts des vergers, notamment expérimentaux. Charles André fut nommé Best Fruit Grower of the year en 1989 par la Dwarf Fruit Tree Association (USA).

Le Château est inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques : le "donjon" et la partie la plus ancienne de l'enceinte par Arrêté ministériel de 1927, et l'ensemble, château, façades et toitures, colombier, chapelle et la totalité de l'enceinte et des remises par Arrêté du Préfet de la Région Picardie du 5 juillet 2004.

dimanche 27 juillet 2008

Château de Marchais

Le château de Marchais, construit vers 1540 par Nicolas de Longueval, comte de Bossut, surintendant des finances de François Ier, gouverneur de Champagne et de Brie, fut acheté par la princesse Antoinette de Monaco, née Antoinette de Mérode-Westerloo, appartient toujours à la famille Grimaldi de Monaco. Entouré d'une exploitation céréalière de sept cents hectares, un scandale éclata en 2005 quand on apprit que le prince Albert II de Monaco recevait près de 300 000 euros de subvention de la Politique Agricole Commune.

C'est dans cette propriété qu'en juin 1906, Maurice Léger s'installe pour mettre au point son prototype d'hélicoptère. Il décollera de 80 cm, avec un pilote à bord, le 13 juin 1907 et ses essais prometteurs s'arrêteront là.

Coordonnées : [Montrer la localisation sur une carte interactive] 49°35′10″N 3°48′49″E

vendredi 25 juillet 2008

Château de Guise

* 951-1056 : La tradition veut que le donjon ait été construit dans cette période.
* 1177 : Les comtes de Flandre et de Hainaut assiègent Guise. Le château est pris et son donjon et ses fortifications subissent de grands dommages.
* 1185 : La paix est signée, Guise entre dans le domaine royal.
* 1186 : Philippe-Auguste nomme Guy de Tupigny gouverneur du château. Deux autorités vont désormais cohabiter.
* 1223-1224 : Une fois le donjon et les tours restaurées, les murailles sont relevées.
* 1340 : Jean de Hainaut, soutien des Anglais,met le siège devant Guise avant de se retirer.
* Années 1350 : Le château sert de refuge aux populations qui fuient les fréquentes chevauchées anglaises de la Guerre de Cent ans.
* 1360 : Guise passe à la famille d'Anjou.
* 1424 : Les survivants de la résistance aux anglais dont Jean Poton de Xaintrailles et Lahire, compagnons de Jeanne d'Arc, se réfugient à Guise
* 1425 : Jean de Luxembourg devient le seigneur de Guise.
* 1431-1440 : Des travaux de restauration et de reconstruction sont entrepris et financés en partie par la rançon de Jeanne d'Arc versée par les Anglais à Jean de Luxembourg.
* 1457-1463 : Les travaux entrepris par Charles d'Anjou dès 1443 se poursuivent sous la direction de Quenin Aguechiel « maistre des ouvrages du comte de Guise »
* 1510 : Le comté de Guise devient la possession de Claude de Lorraine
* 1536 : Les troupes de Charles Quint, sous les ordres du prince de Nassau occupent la forteresse après sa reddition. Les français la reprennent la même année.
* 1557 : Le Duc de Guise, François de Lorraine, sauve les armées françaises du roi Henri II avant la signature du traité du Cateau-Cambrésis.
* 1563 : Le Duc de Guise est assassiné à Orléans par un jeune protestant. Les guerres de religion font rage en France, les "Guise" sont de fervents opposants à la Réforme.
* 1594 : Henri IV assiège Guise. Le Duc Charles se soumet à l'autorité royale.
* 1635-36 : Le château est assiégé par les espagnols. Le château se trouve alors proche de la frontière avec les Pays-Bas qui leurs appartiennent.
* 1650 : Guise reste fidèle au jeune roi Louis XIV lors de la Fronde, ce qui lui vaut un nouveau siège espagnol avec l'appui du parti des Princes.
* 1914 : Féroces combats entre les allemands et les français commandés par le général Lanrezac. L'Oise et la forteresse de Guise bloquent les offensives allemandes pendant quelques temps.
* 1918 : Les Français reprennent la ville, leur artillerie pilonne le château et le détruit considérablement.
* 1923 : Le ministère des armées décide de vendre le château qui est transformé en carrière et même en décharge publique. Il en résulte de nombreuses dégradations avec des éboulements et des infiltrations.
* 1931 : La commune de Guise planifie un début de destruction du château.
* 1953 : Les habitants de la rue sous les remparts sont évacués à cause des menaces d'effondrement. Un arrêt ministériel attribue une subvention pour des travaux de rénovation.
* 1956 : Un premier musée historique est inauguré dans une partie rénovée.
* 1957 : Démolition d'un rempart de 150 mètres de long, jugé dangereux.
* 1963 : André Malraux remet le premier prix du concours "chefs d'Œuvres en péril" au club du Vieux Manoir qui s'occupe de la réhabilitation du site.
* 1968 : Signature d'une convention entre le Club du Vieux Manoir et la municipalité de Guise pour la pérennisation de la restauration du site.

La vie des bâtiments [modifier]

La collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais [modifier]

Une chapelle contemporaine du donjon en est à l'origine. Un chapitre de chanoines s'y installe dès 1052. Plusieurs fois rebâtie et agrandie, elle pouvait accueillir au XVIe siècle plus de 300 personnes et était entourée d'un cimetière et du cloître des chanoines. Détruite au début du XIXe siècle, elle fut mise au jour lors d'une campagne de fouilles archéologiques de sauvetage par le Club du Vieux Manoir. Son plan au sol a été restitué par le Club du Vieux Manoir.

Le château féodal [modifier]

Encore bien visible aujourd'hui, il occupait la même surface qu'aujourd'hui entouré par de hautes courtines reliées par des tours circulaires dont trois d'entre-elles possèdent encore des vestiges

* La basse cour : Dominée par la collégiale elle était pourvue d'une grange très vaste mais aussi de nombreuses constructions de pierre souvent réutilisées comme caves des bâtiments du XVIe siècle.
* La haute cour : Dominée par le donjon d'une hauteur actuelle de 32,50 mètres et d'une circonférence de 55 mètres avec des murs en grès des Ardennes de 5,75 mètres d'épaisseur. Le donjon est composé de trois étages. La salle basse, aveugle au moyen-Age, servait de grenier. Les deux étages supérieurs, lieux de vie et de défense comportent chacun une cheminée et de nombreuses embrasures de tir et étaient couverts de voûtes sur croisée d'ogive dont l'une est toujours en place. Au Xvie siècle, le donjon fut couvert par un toit en poivrière de 22,50 mètres de hauteur. Dès le XIIe siècle un palais ou hôtel seigneurial, au pied du donjon,vient compléter ses espaces de vie.

mercredi 23 juillet 2008

La Ferté-Milon

On y trouve les ruines d'un château, bâti à l'initiative de Louis d'Orléans au XVe siècle, mais laissé inachevé, puis démantelé par Henri IV, la façade mesure actuellement 200 mètres de long sur 38 de haut. Un fronton, représentant le couronnement de la Vierge, domine les restes de la porte. La façade est devancée par un fossé. Sur la droite, on distingue une tour carrée dont il reste deux pans de murs. En haut des murailles, demeurent d'anciens mâchicoulis. L'accès à la ville était protégée par une ancienne porte, côté château, dont il reste deux tours en mauvais état. Derrière la muraille, deux canons de 1909, d'un diamètre d'environ 160 millimètres, sont exposés face à la vallée. L'un deux est annoté en russe et porte le numéro 5085. L'ensemble a été classé Monument historique en 1862.

Au bas de la ruelle pavée des Rats, se trouve la statue de Jean Racine enfant (œuvre de Louis-Auguste Hiolin en 1910) et une église au toit d'ardoise dont le clocher carré dispose de quatre tourelles en ses quatre angles, dont la plus extérieure sert d'escalier. Le toit du clocher et des tourelles sont à faible pente. On y trouve aussi une passerelle construite par Gustave Eiffel qui donne accès à un parc longeant le canal de l'Ourcq. Non loin de ce dernier, on relève, près de la roue à aubes, une autre statue de Jean Racine. L'originale, de Pierre-Jean David, édifiée en 1833 et classée MH en 1932, se trouve au musée de la ville.

Trois églises sont également classées au registre des Monuments historiques :

* l'église Notre-Dame en 1920 ;
* l'église Saint-Nicolas en 1965 ;
* les vestiges de l'ancienne église Saint-Vaast (abside) en 1995.

Le cinéma "Jean Racine" au cœur d'une vieille bâtisse accueillant la MJC y a été créé et développé par Michel Delaforterie. Grâce à lui la Ferté-Milon fut l'une des premières petites villes à proposer la technologie Dolby Digital.

Plan d'accès au cinéma sur [1].

Deux musées sont accessibles au public d'avril à septembre, le week-end : le musée Jean Racine (situé dans l'ancienne maison de la grand-mère du poète) et le musée régional du machinisme agricole (contenant une importante collection de tracteurs et d'outils anciens).

samedi 19 juillet 2008

Château de Coucy

Le château de Coucy est un château fort construit à partir du XIIIe siècle sur un éperon rocheux dominant les vallées de l'Oise et de l'Ailette.

Il est situé en France à la limite du Laonnois et du Soissonnais sur la commune de Coucy-le-Château-Auffrique, dans le département de l'Aisne.

Le château est classé Monument historique depuis 1862 et appartient à l'État.
Sommaire
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* 1 Histoire
* 2 Description
* 3 Voir aussi
o 3.1 Articles connexes
o 3.2 Bibliographie
o 3.3 Liens externes
o 3.4 Médias

Histoire [modifier]
Aquarelle sur traits à la mine de plomb (Publiée vers 1820)
Aquarelle sur traits à la mine de plomb (Publiée vers 1820)

La première mention d'un château à Coucy date de 920 : il s'agit d'une simple motte castrale édifiée par Hervé, l'évêque de Reims. Au XIe siècle, c'est Albéric (ou Aubry) qui s'empare de ce premier château, et devient le fondateur de la dynastie des sires de Coucy.

Aux alentours de 1223, Enguerrand III de Coucy édifie le château dont les ruines sont encore visibles actuellement. Voulant rivaliser avec les rois de France, il a dépensé une fortune énorme dans la construction de ce château au donjon colossal dont Viollet-le-Duc dira : « Auprès de ce géant, les plus grosses tours connues, soit en France, soit en Italie ou en Allemagne, ne sont que des fuseaux. »

Vers 1380, Enguerrand VII embellit et améliore la forteresse en aménageant de vastes salles et en la dotant d'un palais d'architecture gothique.

En 1400, Louis d'Orléans, fils du roi Charles V le Sage, acquiert le domaine de Coucy pour compléter la défense de son comté de Valois lequel avait été érigé en comté-pairie en 1344.

Au cours de la guerre de Cent Ans, en hiver 1411, pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, le château est assiégé pendant trois mois par 600 hommes d’armes sous la conduite de Waléran de Luxembourg, comte de Saint-Pol aux ordres du duc Jean Ier de Bourgogne. Robert d'Esnes (dit Mansart), défenseur, se rendra faute de vivres.

Il est rattaché à la couronne royale en 1498, sous le règne de Louis XII.

Pendant la Fronde, le château, occupé, refuse de se soumettre à Louis XIV. Ce dernier ordonne son démantellement et son abandon. Ce qui est fait en 1652 sous le contrôle de Mazarin.

Le 18 septembre 1692 un tremblement de terre fendit la grosse tour du haut en bas.

À la Révolution, le château démantelé est vendu comme bien national et devient une carrière de pierres.

L'État achète le site en 1829. Les ruines du château furent alors consolidées par l'architecte Viollet-le-Duc au XIXe siècle.

Pendant la Première Guerre mondiale, la ville de Coucy-le-Château-Auffrique fut occupée pendant 3 ans par les armées allemandes. En 1917, lors de son repli sur la ligne Hindenburg et bien que cela ne ce justifiait pas d'un point de vue stratégique, elles décidèrent de détruire le site fortifié. 28 tonnes de cheddite furent placées dans le donjon et plus de 10 tonnes dans les tours du château. Pour les trois portes d'entrée de la ville, de plus petites charges furent utilisées. L’explosion eut lieu le 27 mars 1917. Au même moment, la ville de Coucy-le-Château-Auffrique fut bombardée et dévastée par des tirs d’artillerie. Quelques jours avant, le 19 mars 1917, le château de Ham avait subi le même sort.

Les ruines du château font aujourd'hui l'objet de travaux de restauration et des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour les soubassement d'une chapelle. Le site est ouvert à la visite.

Description [modifier]
Vue restaurée extérieure du château de Coucy - Gravure par Viollet-le-Duc
Vue restaurée extérieure du château de Coucy - Gravure par Viollet-le-Duc

Article détaillé : Description du château de Coucy par Eugène Viollet-le-Duc

Construit sur un éperon rocheux calcaire, le château est constitué d'un rempart reliant quatre tours, formant ainsi un quadrilataire irrégulier. On y accède par la basse-cour, après avoir traversé le bourg de Coucy et franchi la porte de maître Odon.

Le château et son enceinte comprennent :

* la tour Jacquet (n'existe plus)
* la tour de l'Avoine
* la tour de l'ouest
* la tour de l'artillerie
* les restes d'une église
* les ruines du donjon
* les ruines du logis
* les ruines de la chapelle seigneuriale
* la grande salle
* les caves

Vue restaurée de la Cour et du Donjon du Château de Coucy - Gravure par Viollet-le-Duc
Vue restaurée de la Cour et du Donjon du Château de Coucy - Gravure par Viollet-le-Duc

Son donjon mesurait 31 mètres de diamètre pour 54 mètres de haut, ce qui faisait de lui, et ce jusqu'en 1917, le plus important d'Europe. Il dépassait de 20 mètres celui du château du Louvre. Partiellement entouré de douves, on y accédait par un pont-levis.

Le donjon et une grande partie du château furent détruits par l'armée allemande, le 27 mars 1917. Les pierres du donjon forment aujourd'hui un tas compact parmi lesquelles on peut voir les grandes barres de fer qui cerclaient le donjon.

Les remparts des flancs nord et sud sont encore en cours de restauration en 2007.
Tour effondrée sur le flanc ouest
Tour effondrée sur le flanc ouest

Les deux tours du flanc ouest de la basse-cour (entre la tour d'angle et le château lui-même) sont effondrées. Actuellement, une promenade qui longe l'extérieur des remparts permet d'en deviner l'architecture de type ogival et d'y découvrir un petit troupeau de chèvres utilisant les ruines comme terrain d'escalade.

Ce chemin, au pied des murailles, est bien mis en valeur : l'herbe y est fauchée et un garde-fou (constitué par une clôture basse de branches tressées) permet de signaler tout autour, d'une manière concentrique, le danger de la pente très raide vers la vallée.

Cette mise en valeur du site est axée par ailleurs sur :

* la présence en de nombreux endroits du village fortifié (donc par exemple aux portes) de drapeaux et oriflammes
* les costumes médiévaux portés les guides, en particulier lors des nombreuses animations
* des spectacles (son et lumière, reconstitutions diverses).
* des chantiers de bénévoles (taille de pierre, maçonnerie traditionnelle, forge, sculpture), organisés chaque année sur le monument par l'Association de Mise en Valeur du Château de Coucy

Voir aussi [modifier]

mercredi 16 juillet 2008

Château de Condé

Situé à Condé-en-Brie (Aisne), sur la route du Champagne, à 100 km à l'est de Paris, le château de Condé est un domaine privé classé habité toute l'année.

À la demande des Bourbon, des princes de Savoie puis du marquis de La Faye, les plus prestigieux artistes comme Watteau, Boucher ou Oudry réalisèrent ses somptueux décors du XVIIe siècle et XVIIIe siècles. Ce château permet d'évoquer une partie de l'histoire de France au travers de personnages illustres comme les Condé, les Savoie, La Fontaine ou Richelieu, sans oublier Olympe et ses « poudres » mystérieuses… L'aile Watteau et ses fresques découvertes récemment, la chambre de Richelieu, les appartements privés et l'exceptionnel salon décoré par Oudry constituent les attractions phares du château.
Localisation dans l'Aisne du Château de Condé
Localisation dans l'Aisne du Château de Condé
Sommaire
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* 1 Historique
o 1.1 Le berceau de la Maison de Condé
o 1.2 Jean-François Leriget de La Faye
o 1.3 Les familles Sade et Pasté de Rochefort
* 2 Photos
* 3 Bibliographie
* 4 Liens externes

Historique [modifier]

La proximité du confluent de la Dhuys et du Surmelin, affluent de la Marne va donner son nom au village de Condé-en-Brie. En effet la racine du mot Condé provient du mot d'origine celtique condatum signifiant étymologiquement « confluent ».

Habité depuis les temps les plus reculés, ce lieu servit de théâtre en 500 à un combat opposant les Senones aux Condruses. D'importants vestiges de cette époque subsistent dans les fondations du château. Ce sont probablement ceux d'une villa gallo-romaine. Le bienheureux Jean de Montmirail fut le premier seigneur de Condé. Ce n'était alors qu'un fief noble ayant haute et basse justice et autorisation de fourches patibulaires. Son gendre, Enguerrand III de Coucy construisit en 1200 le premier château digne de ce nom. Les murs de deux mètres d'épaisseur et les larges archères témoignent de cette période. Marie de Coucy, dernière de cette lignée, apporte en 1400 à son mari, le comte de Bar, les terres de Condé qui passent ensuite, toujours par le jeu des alliances, à la Maison de Luxembourg. En 1487, la Maison de Bourbon entre en possession de la seigneurie par le mariage de Marie de Luxembourg avec François de Bourbon, comte de Vendôme. Celle-ci passe ensuite à l'un de ses fils, Louis dit le cardinal de Bourbon-Vendôme, abbé de Saint-Denis, archevêque de Sens, évêque de Laon et de Luçon. Ce dernier transforme le château des Coucy en un très grand rendez-vous de chasse Renaissance dont l'édifice actuel ne représente plus qu'environ les deux tiers de la surface initiale. Ses armes surmontées du chapeau de cardinal, figurent encore au fronton d'une porte et d'une cheminée.

Le berceau de la Maison de Condé [modifier]

Le château, encore fermé autour d'une cour carrée, était lui-même entouré de murs qui s'étendaient jusqu'à deux bâtiments de cette époque : la « porterie » à l'ouest devenue aujourd'hui une simple grange et la « capitainerie » à l'est, ancien logement du capitaine des gardes sous lequel étaient situées les prisons dont il subsiste encore la lourde porte et les verrous impressionnants. De nombreux souterrains, dont certains pourraient encore être réutilisés, reliaient entre eux les différents bâtiments au bord de la rivière. Louis, neveu du cardinal de Bourbon-Vendôme qui fut son tuteur se fit appeler « Monsieur le Prince ». Couramment désigné sous le nom de prince de Condé, ce titre lui resta sans doute parce qu'il affectionnait ce lieu après y avoir passé une partie de son enfance. À la mort de son oncle en 1556, il hérita des terres de Condé qui s'étendaient sur plus d'une dizaine de villages. Sa première épouse, Éléonore de Roye, y éleva ses enfants. Elle y mourut en 1564, après avoir été quelque peu délaissée par le prince, chef du parti huguenot. Après son assassinat à Jarnac par le capitaine de Montesquiou en 1569, la principauté de Condé resta dans la Maison de Bourbon jusqu'en 1624 date à laquelle elle passa à celle de Savoie par le mariage de Marie de Bourbon-Condé avec Thomas de Savoie-Carignan.

Le château de Condé qui a le privilège d'avoir donné son nom à l'une des branches les plus illustres de la Maison de Bourbon [1] , connut alors un sort moins enviable. En 1711, Louis XIV confisqua les biens des Savoie en France, sans doute pour se venger des échecs que lui avait fait subir le prince Eugène à la tête des armées autrichiennes. Le château mis sous séquestre, fut occupé militairement de 1711 à 1719 et se trouva en fort mauvais état quand il fut acheté par Jean-François Leriget de La Faye.

Jean-François Leriget de La Faye [modifier]

Cet homme doué de nombreux talents fut à la fois un financier, un homme de lettres et un diplomate au service du roi Louis XIV et du Régent.

Administrateur de la Compagnie des Indes, membre de l'Académie française, il fut aussi chef du Cabinet royal et conseiller particulier du roi. À ce titre, il était chargé de missions importantes, entre autres, celle de chercher une épouse pour le jeune Louis XV. Déjà propriétaire à Paris de deux hôtels où il donnait des réceptions littéraires, il voulut jouir d'une résidence « des champs » en transformant Condé à la mode du XVIIIe siècle.

Il en confia la réalisation à Servandoni, l'un des architectes du Palais Farnèse à Rome, maître du trompe-l'œil et spécialiste du décor de théâtre mobile. Celui-ci donna au château son aspect actuel. Il ne conserva que les trois bâtiments entourant la cour d'honneur. En supprimant la quatrième aile qui fermait la cour, il y fit entrer le soleil. Il refit les toitures et voulut donner à la façade l'aspect symétrique au goût du jour, mais il se heurta à la partie du treizième siècle et l'épaisseur des murs l'obligea à exercer son talent de trompe-l'œil en faisant des fausses fenêtres sur une partie de la façade. Il fut également chargé de décorer l'intérieur. Il remplaça l'escalier de pierre Renaissance par un vaste escalier d'honneur mettant en valeur les toilettes (modes vestimentaire) de l'époque. Il décora lui-même le grand salon central, consacré au théâtre et à la musique. Ses toiles peintes à la manière des décors de théâtre sont tendues sur les quatre murs, reproduisant en trompe-l'œil des statues de Girardon exécutées pour le parc de Versailles et des scènes mythologiques, copies des fresques du palais Farnèse.

Le marquis de la Faye, grand collectionneur de tableaux, obtint en outre le concours de peintres célèbres de l'époque. Jean-Baptiste Oudry peignit pour un autre grand salon quatre magnifiques tableaux représentant des retours de chasse et de pêche. Les autres pièces furent décorées par Watteau, Lancret, Lemoyne et leurs élèves. Malgré les destructions de la guerre de 1914, nombreuses sont les peintures attribuées à ces écoles. Ce travail de décoration fut poursuivi par son neveu et héritier, Jean-François II Lériget de la Faye dont la fille épousa le comte de la Tour du Pin Lachaux.

C'est elle qui, à la mort de son père, hérita du château et des terres de Condé qui appartinrent à cette famille jusqu'en 1814, date à laquelle, par héritage, la comtesse de Sade, belle-fille du célèbre marquis en devint propriétaire.

Les familles Sade et Pasté de Rochefort [modifier]

La famille Sade posséda ces lieux jusqu'en 1983. Après l'épreuve des deux grandes guerres, qui endommagèrent gravement le château, elle commença l'œuvre de restauration toujours en cours.

Le nouveau propriétaire, Alain Pasté de Rochefort n'est pas tout à fait étranger à Condé. Son ancêtre le capitaine Pasté était au XVIe siècle l'un des deux capitaines de la garde privée du premier prince de Condé et a séjourné sans doute à maintes reprises à Condé pour cette raison. Il poursuit l'œuvre entreprise par ses prédécesseurs jusqu'à sa disparition accidentelle le 24 février 1993. Depuis sa femme aidée de ses enfants (Alice et Aymeri) poursuit l'œuvre de restauration. Les tâches à accomplir sont encore nombreuses. C'est dans un esprit de continuité que l'ensemble des travaux réalisés à Condé sont menés. Le château de Condé reste habité toute l'année.

lundi 14 juillet 2008

Château de Château-Thierry

Le site du château se trouve sur une butte surplombant la ville et la vallée de la Marne. L'occupation du site remonte au Ve siècle, mais les remparts ont été construits progressivement entre le IXe siècle et le XVIIe siècle, notamment par le comte Thibaut IV de Blois (comte de Blois et Champagne).

Roche isolée de cinquante mètres de hauteur et de plus de quatre cents mètres de long, d'abord oppidum gaulois, puis place mérovingienne, le château abrita dans la première maison forte le roi fainéant Thierry IV sous la tutelle de Charles Martel. Les comtes de Champagne Thierry et Thibault en relevèrent les ruines aux Xe siècle et XIIe siècle.

Dès le début du XIXe siècle, les murailles du Château (où avaient séjourné des rois et des ministres) sont rasées, ne laissant que les remparts, la Porte Saint Jean et la Poterne. Il reste peu de trace aujourd'hui de l'édifice du temps des comtes de Champagne, avec son donjon, son église, son cimetière, ses remises, ses écuries, ses fours, ses magasins, ses moulins, sans oublier le curieux « puits de l'Abîme », les souterrains et les tours.
L'entrée du château
L'entrée du château

Au centre était le donjon construit au VIIIe siècle par Charles Martel pour le roi Thierry IV, petit fils de Dagobert III.

Au XIIe siècle furent construites quinze tours dont les principales furent la tour du Roi (ainsi nommée parce qu'au Xe siècle le roi de France Charles le Simple y fut enfermé pendant quatre ans par Hugues de Vermandois, alors seigneur de la ville), puis la tour rouge (parce que la voûte était lambrissée de briques rouges) et la tour de Bouillon (la famille de Bouillon ayant gouverné la ville pendant près de deux cents ans). Les tours étaient espacées l'une de l'autre d'environ cinquante mètres.

On accédait au château par la porte Saint-Pierre, terminée à la fin du XIVe siècle. Contrairement à la croyance populaire et à la plaque comémorative y figurant, Jeanne d'Arc revenant de Reims en compagnie de Charles VII après son sacre en 1429, ne passa pas sous cette porte. En réalité, Jeanne d'Arc est arrivée par la porte Sud de la ville et est ressortie par la porte Nord. Elle devait chasser les anglais qui occupèrent Château-Thierry pendant huit ans, de 1421 à 1429).

A l'époque, Château-Thierry possédait 4 portes. Aujourd'hui, il ne reste plus que la porte Saint-Pierre.

Puis, passant sous une arcade ogivale (détruite en 1845) on atteignait la porte Saint-Jean (qui date du XIVe siècle).

Dans l'enceinte du château on trouvait successivement l'église Notre-Dame du château, datant du XIIIe siècle, puis la galerie construite au XVIe siècle située légèrement en retrait de la tour de Bouillon et de la tour du Roi. C'était là que logea le roi Louis XIII lorsqu'il vint résider à Château-Thierry de 1631 à 1635. Richelieu s'était fait construire une maison à l'autre extrémité.

Au Moyen Âge, le château ne comprenait pas moins de 2 000 hommes d'armes.

Le château dispose de cuisines monumentales datant de la fin du Moyen Âge, révélées par des fouilles archéologiques.

Le château est classé au registre des Monuments Historiques depuis 1932.

jeudi 10 juillet 2008

Nuits de Feu 2008 - Couturier (2)

Nuits de Feu 2008 - Couturier (2)
Vidéo envoyée par purplemonster

Nuits de feu - Chantilly 2006

Nuits de feu - Chantilly 2006
Vidéo envoyée par byoann81

Voici le feu d'artifice du vainqueur des nuits de feu 2006 a Chantilly qui se sont deroulées du 15 au 17 juin 2006.
Le plus beau feu d'artifice que j'ai eu l'occasion de voir, le bouquet est tout simplement ENORME !

Cheval CSO jumping Chantilly

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Superbe Hongre SF Bai 11 ans classé en GP Pro 2 à vendre sur Equirodi.com. PLus d'info http://www.equirodi.com/fr/cheval-a-vendre.php?idhorse=15982470fc2828a6de

lundi 7 juillet 2008

Le domaine des Montmorency

La puissante famille des Montmorency va posséder Chantilly du XVe au XVIIe siècles et y fait réaliser d'importants travaux de modernisation.
Le grand et le petit château de Chantilly au XVIIe siècle.


C'est le plus illustre membre de cette famille, le connétable Anne de Montmorency (1492-1567), qui fait rénover la forteresse par Pierre Chambiges en 1528 et, en 1551, construire, au pied de la vieille forteresse, la Capitainerie, ou Petit Château, par l'architecte Jean Bullant, qui avait travaillé dans son château d'Écouen. Il fait également aménager en 1538 la terrasse sur laquelle se dresse sa statue équestre (fondue sous la Révolution, elle est remplacée aujourd'hui par une œuvre de Paul Dubois, 1886) et édifier sept chapelles dont trois ont été conservées. C'est également lui qui fait tracer les premiers jardins.

Henri Ier de Montmorency fait construire dans la partie haute du parc la Chaumière (Maison de Sylvie) qui subsiste aujourd'hui, quoique remaniée. Destiné à recevoir Henri IV, ce petit pavillon fut le refuge du poète Théophile de Viau, condamné au feu. Il reçut l'asile de Marie des Ursins, qu'il a chantée sous le nom de Silvie (Sylvie), d'où vient le nom du parc et de la maison. Le poète y passa les derniers mois de sa vie (†1626) sous la protection du maréchal Henri II de Montmorency.

En révolte contre l'autorité royale, Henri II de Montmorency est exécuté à Toulouse en 1632 ; sa veuve, Marie des Ursins entre alors au couvent. Leurs biens sont confisqués par Louis XIII qui en restitue la majeure partie aux sœurs du maréchal mais conserve toutefois Chantilly, qui l'intéresse du point de vue cynégétique. En 1643, Anne d'Autriche restitue le domaine, par lettres patentes, à la dernière des sœurs d'Henri II de Montmorency, Charlotte de Montmorency, femme d'Henri II de Bourbon-Condé, dont le fils Louis II de Bourbon-Condé venait de remporter la Bataille de Rocroi. Chantilly passe ainsi à la maison de Condé, branche cadette de la maison de Bourbon.

Histoire

Chantilly fut d'abord une ancienne forteresse médiévale, cantonnée de sept tours et entourée de douves en eau, construite sur un terrain marécageux de la vallée de la Nonette, qui contrôlait la route de Paris à Senlis.

Le château appartenait primitivement à Guy de Senlis, bouteiller du roi Louis VI à la fin du XIe siècle. La famille prend le nom de Bouteiller et conserve le château jusqu'au XIVe siècle. Pillée en 1358 par les Jacques, la forteresse est vendue en 1386 par Guy de Laval, héritier des Bouteiller, à Pierre d'Orgemont, ancien chancelier de Charles V.

Celui-ci fait reconstruire le château entre 1386 et 1394. La famille d'Orgemont possède le bâtiment pendant trois générations aux XIVe et XVe siècles. En 1484, Pierre d'Orgemont, sans enfant, lègue Chantilly à son neveu Guillaume de Montmorency (†1531).

Nuit de feu a chantilly

Nuit de feu a chantilly
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Tous les deux ans, Chantilly organise dans le cadre majestueux du parc du château son traditionnel concours de pyrotechnie. Durant trois soirs, des artificiers du monde entier s'affrontent dans un ballet de son et lumière.

Ces œuvres d'art éphémères prennent vie grâce au savoir-faire des artificiers. Les participants disposent chacun des mêmes moyens d’expression : site, conditions de tir, budget, règles de jeu et durée sont identiques. Quatorze minutes sont en effet allouées à chaque participant durant lesquelles il est nécessaire de combiner harmonieusement à la fois l'architecture des lieux, la technique, la musique et la lumière

JT des Nuits de Feu du jeudi12 juin 2008

JT des Nuits de Feu du jeudi12 juin 2008
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Retrouvez toute l'actualité au jour le jour de la 16ème édition des Nuits de Feu.

JT des Nuits de Feu du vendredi 13 juin 2008

JT des Nuits de Feu du vendredi 13 juin 2008
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JT du samedi 14 juin 2008

JT du samedi 14 juin 2008
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Trailer Nuits de feu 2008

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La bande annonce de la 16ème édition des Nuits de Feu.
Les Nuits de Feu auront lieu le jeudi 12, vendredi 13 et samedi 14 juin 2008.

Nuits de feu - Chantilly 2006

Nuits de feu - Chantilly 2006
Vidéo envoyée par byoann81

Voici le feu d'artifice du vainqueur des nuits de feu 2006 a Chantilly qui se sont deroulées du 15 au 17 juin 2006.
Le plus beau feu d'artifice que j'ai eu l'occasion de voir, le bouquet est tout simplement ENORME !